La nécropsie pratiquée sur l’orque captive Nami, morte le 14 janvier, 7 mois après son arrivée au Port of Nagoya Public Aquarium a révélé la présence de 81kg de pierres, soit 491 unités, dans l’estomac du cétacé. Les pierres ont notamment provoqué un ulcère sur la paroi de l’estomac et l’orque de 28 ans a succombé à une pneumonie, explique le rapport vétérinaire.

Ces pierres ont été ingérées durant des années par l’orque solitaire, dans son enclos marin de Taiji. Ce comportement n’a jamais été reporté dans le milieu naturel. L’ingestion d’objets étrangers (pièces de monnaies, pierres, jouets…) est une cause de mortalité assez commune chez les cétacés captifs. En juin 2010, Nala, un jeune beluga de 2 ans, est morte à l’Aquarium de Vancouver après avoir avalé une pièce de monnaie et des pierres tombés dans son bassin.

Nami a été capturée à l’âge de 4 ans, avec plusieurs autres orques sauvages, à Taiji, en 1986. Elle était l’unique survivante du groupe et passa 24 ans dans les bassins du Taiji Whaling Museum avant son transfert de plusieurs millions de yens vers Nagoya.

Après 40 années d’expérience du maintien de l’espèce en captivité, les orques captives meurent toujours prématurément. En milieu naturel, les orques femelles peuvent atteindre plus de 80 ans.

D’après certaines sources, Taiji aurait obtenu le permis de capture de 5 nouvelles orques le long de ses côtes pour remplacer Nami. Plus au Nord, ce sont les Russes qui auraient déjà obtenu les autorisations de capture de 10 à 15 orques et 59 belugas sauvages à des fins d’exportation et d’exhibition. En 2010, une orque avait déjà été fortuitement capturée lors d’une session de capture de belugas, mais s’était échappée de son enclos durant une tempête. Orca-19_10_09 (C) Lilyfan_FLickr.jpgRC vous invite à ne jamais vous rendre dans un delphinarium. Plusieurs dizaines de dauphins et belugas sauvages sont toujours capturés chaque année pour alimenter les bassins et compenser la mortalité des captifs.

Avec le développement du whale-watching, il est désormais possible de partir observer les cétacés sauvages lors d’excursions en mer ; une alternative éthiquement correcte et plus éducative que les spectacles.

Capturer un cétacé sauvage est équivalent à le tuer, car il n’est plus dans son environnement pour contribuer au renouvellement des populations sauvages (IUCN).

Sources : mdn.mainichi.jp      orcahome.de     News en rapport : Canada : décès de Nala, jeune béluga, à l’Aquarium de Vancouver…   

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