Âgée de 25 ans seulement, la Lévisienne Mel Gosselin vient de lancer son tout premier roman. Passionnée par la littérature du 19e siècle, elle présente « Cétacia », un ouvrage qui aborde des thèmes obscurs où se côtoient réalité et fiction. Cetacia.jpg« Ça faisait très longtemps que je songeais à écrire un roman qui allait toucher au vécu des exilés canadiens-français, explique l’auteure. Selon moi, c’était un thème très intéressant à exploiter. »

C’est donc en mettant l’emphase sur le travail des enfants ouvriers à cette époque que Mel Gosselin a tenté d’entrer dans un nouveau phénomène éditorial, soit le « cross-age » : un roman dédié à un public de 16 ans et plus qui a comme personnages principaux, des jeunes. «Les protagonistes sont des enfants, mais le lectorat doit être plus vieux puisque j’aborde des thèmes assez difficiles et sombres, explique-t-elle. Il y a beaucoup de seconds degrés dans mon roman!»

Une nouvelle passion

Adepte de l’animation japonaise, des bandes dessinées et des jeux vidéo, la Lévisienne a troqué ses crayons à dessiner pour se dédier à la littérature il y a quelques années. C’est donc en 2007 qu’elle a débuté son manuscrit pour ensuite se consacrer à temps perdu à la rédaction de son roman. « En cherchant une imprimerie, la chance m’a souri lorsque Les publications L’Avantage ont accepté de m’aider », raconte l’auteure qui est native de Rimouski.

C’est donc dans son coin de pays qu’elle a officiellement lancé « Cétacia » qui est maintenant disponible dans plusieurs librairies de Lévis. Si tout se passe comme prévu, Mel Gosselin devrait être en mesure de publier le deuxième tome de son roman au cours de l’an prochain.

L’histoire derrière « Cétacia »

D’origine canadienne-française, Mathias et Stanisla Demers, des jumeaux identiques, ont dû, comme bon nombre de leurs compatriotes, émigrer avec leur père vers la Nouvelle-Angleterre afin d’échapper au chômage qui sévissait dans leur région natale. Exploités par la bourgeoisie américaine, ces nouveaux arrivants découvrent la cadence infernale du travail dans les filatures ainsi que les horribles conditions de vie des ouvriers.

Un jour, lors d’une foire estivale, les jumeaux font la connaissance d’Herman Melville, l’auteur de « Moby Dick ». Ancien marin ayant parcouru les Sept mers, il est persuadé que tous les cétacés, du dauphin au cachalot, seraient des créatures aussi intelligentes que les êtres humains, issue d’une société parallèle à la nôtre appelée Cétacia.

Pour en savoir plus sur « Cétacia », visitez le www.cetacia.com
Source : icilevis.com  (28.06.11)   

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