WELLINGTON, 20 décembre 2013 (AFP) – Plusieurs pays opposés à la pêche à la baleine, dont les Etats-Unis, ont mis en garde vendredi écologistes et pêcheurs japonais contre toute action mettant en péril des vies humaines, alors qu’une nouvelle confrontation se profile en Antarctique.


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Dans un communiqué commun, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les Pays Bas et les Etats-Unis ont déclaré respecter le droit de manifester en haute mer, à condition que les actions soient non-violentes et sans risque.

« Nous condamnons sans réserve tout comportement dangereux, hors la loi et imprudent d’un camp ou de l’autre, que ce soit dans l’océan austral ou n’importe où ailleurs », déclarent ces pays.

« Toute activité illégale sera traitée en conformité avec les lois nationales et internationales », ont-ils ajouté exhortant les capitaines des navires à éviter toute collision « pour écarter le risque de perte humaine ou de blessures, de dégâts matériels ou environnementaux ».

Trois navires de Sea Shepherd ont quitté mercredi l’Australie pour poursuivre les baleiniers japonais dans les eaux de l’Antarctique, lançant ainsi la 10e campagne annuelle de l’association de défense des océans.

Les militants ont déclaré s’attendre à une forte agressivité des Japonais, leur harcèlement ayant conduit la saison dernière à une baisse inédite des prises.

Le Japon, qui avait accusé les écologistes de « sabotage impardonnable », avait pêché 103 baleines de Minke, moins de la moitié que l’année précédente, et aucun rorqual commun.

Les affrontements en mer entre baleiniers et militants de Sea Shepherd sont parfois violents.

L’an dernier, Sea Shepherd avait accusé un baleiner nippon d’avoir percuté ses navires à plusieurs reprises, tandis que les pêcheurs japonais affirmaient avoir été victimes de la même agression.

Il s’agissait du plus violent incident depuis la collision de janvier 2010 au cours de laquelle l’Ady Gil de Sea Shepherd avait coulé.

Officiellement, les activités de la flotte nippone dans l’Antarctique sont destinées à la « recherche scientifique », une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale qui interdit la chasse commerciale au cétacé depuis 1986.

Mais la chair de cétacé finit sur les étals au Japon et les défenseurs des baleines jugent donc mensonger le prétexte scientifique, estimant qu’il s’agit d’une pêche commerciale déguisée, attentatoire aux règles internationales.

Source :  tahiti-infos.com (20.12.13) Source photo : wikimedia.org Actualité récente en rapport :
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