Depuis 2010, cinq dauphins seraient morts au delphinarium de Bruges. Hier, le Conseil du Bien-être animal a justement présenté ses recommandations en matière de captivité. Elles sont remises en question par deux associations. Selon elles, ce rapport sert surtout les intérêts économiques du secteur.
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Réévaluer les normes de bien-être des dauphins captifs à Bruges… L’objectif du Conseil du Bien-être animal, qui recommande des adaptations à court et long terme au Boudewijn Seapark. Ce rapport, présenté hier et validé par Laurette Onkelinx, ministre de tutelle, doit encore être voté par le parlement.

Les ASBL Sea First Foundation et Planète-Vie, qui avaient pourtant participé aux réunions de groupe, n’ont pas signé ce rapport. Selon elles, «L’avis donné est l’expression d’un compromis avec ce secteur économique et non celle d’un compromis destiné à améliorer la captivité des dauphins. Il ne répond nullement aux besoins physiologiques et éthologiques du mammifère marin.»

Pour les deux associations, la lecture du rapport pourrait ainsi faire croire qu’il suffit de quelques aménagements pour améliorer le sort des dauphins de Bruges, «mais que pour le reste, tout va bien au delphinarium.»

Or, selon les associations, au moins cinq dauphins sont morts au delphinarium de Bruges depuis 2005 (*). Des chiffres de mortalité qui ne sont ni moins bons ni meilleurs qu’ailleurs, mais pourtant étonnamment élevés pour des animaux mis à l’abri des dangers de la vie sauvage.

(*) Chiffres extraits du Marine Mammal inventory report et de la base de données Cetabase. Source : lavenir.net (31.01.14)

Source photo : wikimedia.org 


Actualité récente en rapport :

Belgique – Des activistes de Bite Back réclament la fermeture du Boudewijn Seapark de Bruges…

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Les cétacés et la captivité… ce que les delphinariums ne vous disent pas…


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