Depuis le 19 mai, une marée noire de grande ampleur s’épand au large des côtes californiennes. Elle serait la conséquence de négligences de la compagnie pétrolière chargée de l’exploitation de l’oléoduc qui a rompu.

 

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Dès le lendemain de la rupture d’un oléoduc au large de Santa Barbara, le gouverneur de Californie a décrété l’état d’urgence. Des équipes spécialisées se relaient nuit et jour pour nettoyer la plage de Refugio State Beach, “trésor des côtes californiennes”, selon le New York Times , et aspirer le fluide noir et visqueux qui a déjà provoqué la mort de nombreux animaux Détectée dès mardi 19 mai, la fuite de pétrole a engendré une nappe polluante de près de 14 kilomètres le long de la côte Pacifique.  Selon le LA Times , la compagnie Plains All American Pipeline serait l’une des plus négligentes du pays.

175 infractions pour défaut de maintenance

Située au Texas, elle aurait accumulé 175 infractions pour défaut de maintenance et de sécurité depuis 2006, rapporte le quotidien de Los Angeles. Avec un taux d’incidents par kilomètre de tuyaux installés trois fois supérieur à la moyenne nationale.

Et parmi les 1 700 exploitants de pipelines recensés dans une base de données de l’agence fédérale américaine, seulement quatre reportent plus d’infractions que Plains All American Pipeline.

Cette marée noire n’a toutefois pas l’ampleur de celle de 1969, qui avait tant marqué les esprits et contribué à la naissance de mouvements environnementalistes, soutient Vox .

Source :  courrierinternational.com (22.05.15)

Source photo :  wikimedia.org

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