Le petit rorqual retrouvé échoué sur les rives de Saint-Nicolas n’aura finalement subi aucune autopsie, afin de faciliter son transport vers un site d’enfouissement jeudi.

Mercredi matin, une équipe du regroupement Urgences Mammifères Marins devait procéder sur place à une nécropsie sur la carcasse de la baleine de quatre mètres dont la découverte, inusitée à cette hauteur du fleuve, a fait énormément jaser mardi.

C’est pour s’assurer que le transport de l’animal mort puisse s’exécuter sans problème que les autorités ont pris cette décision. «L’endroit où il a été retrouvé est un endroit accidenté, donc l’animal ne peut pas être retiré par voie terrestre, a expliqué au Journal Josiane Cabana, porte-parole du Réseau québécois d’urgence pour les mammifères marins. Le ministère de l’Environnement a demandé la collaboration de la Garde côtière, qui va tirer l’animal par voie maritime pour qu’il soit ensuite transporté vers un site d’enfouissement. Vu la complexité de l’opération, nos partenaires nous ont demandé de ne pas ouvrir l’animal, afin d’éviter les dégâts.»

On ne saura donc jamais pourquoi le petit rorqual s’est échoué aussi loin dans le fleuve. Mais puisqu’il ne s’agit pas d’une espèce en péril – contrairement au béluga, par exemple –, le regroupement se dit satisfait d’avoir déjà pu prélever mardi des échantillons sur la carcasse, qui ne présentait aucune blessure.

Un bloc de fanons ainsi qu’un morceau de peau, de gras et de muscles ont été prélevés sur le mammifère marin.

Source : journaldequebec.com, 04.05.16

Loading...