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La carcasse d’un rorqual a été retrouvée dimanche dernier sur les berges de Cap-Chat dans le secteur de la halte municipale des Capucins.

Le rorqual mesurant 7,2 mètres était une femelle ne présentant aucune blessure apparente. Il est donc difficile de déterminer la cause du décès. Par ailleurs, des nécropsies ne sont pas effectuées automatiquement sur toutes les carcasses récupérées.

Josiane Cabana du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins explique qu’il n’est pas exceptionnel de retrouver des rorquals sur les berges puisqu’on en recense jusqu’à cinq spécimens par année. « De mai à octobre, les rorquals fréquentent beaucoup les eaux du Saint-Laurent. En 2016, nous en avons déjà retrouvé deux dans le secteur de Forillon. Au total, environ 40 cas sont répertoriés chaque année en Gaspésie, toutes espèces confondues. »

Parmi les espèces fréquemment retrouvées sur les berges de la Gaspésie, le phoque commun est en tête de liste. « Il est important que les gens apprennent à partager les berges avec eux. L’intervention humaine est problématique. On voit souvent des gens tenter de les remettre à l’eau, les nourrir et même… les ramener à la maison », ajoute Josiane Cabana.

Lorsqu’on retrouve un mammifère marin, vivant ou décédé, le mieux est d’appeler le 1-877-7-BALEINE. Des experts se rendront sur place pour recueillir des échantillons des carcasses échouées qui serviront à la recherche scientifique et la compilation de statistiques. Dans le cas d’espèces vivantes, les spécialistes pourront tenter de les désempêtrer. Dans un cas comme dans l’autre, on ne recommande pas aux citoyens d’intervenir eux-mêmes.

Source et capture d’écran : lavantagegaspesien.com, le 28/09/2016

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