Un cétacé s’est échoué en Polynésie française pour la sixième fois cette année. Il s’agit cette fois d’un cachalot d’une vingtaine de tonnes dont le corps a été découvert sur les bords de l’île de Tahaa, ce mercredi. Les précautions d’usage ont été prises afin de préserver l’eau de baignade autour du cadavre et la sécurité de la population.

Le cadavre d’un cachalot mesurant plus de 12 mètres et pesant environ 20 tonnes s’est échoué sur le récif d’un lagon de l’île de Tahaa, en Polynésie française, ce mercredi. Le corps de l’animal présente plusieurs traces de morsures qui pourraient avoir été faites par des requins ou des orques.

Mais ces blessures sont « probablement postérieures à l’échouage », a expliqué la biologiste marine Agnès Benet, également directrice de l’association de protection des mammifères marins Mata Tohora.

 

Le cachalot serait mort depuis plusieurs jours

Comme l’explique TNTV, l’organisation est responsable du suivi et de la gestion des échouages en Polynésie, sous autorisation de la direction de l’Environnement. Mata Tohara (œil de la baleine, en tahitien) a donc déclenché son plan « échouage » dès mercredi matin, s’assurant notamment que le cachalot était bien mort. Le décès de l’animal remonterait en fait à plusieurs jours, estiment les spécialistes.

Quant aux autorités locales, elles ont mis en place un périmètre de sécurité autour du corps du cétacé sur un rayon de plus de 200 mètres. « les gaz produits lors de la décomposition de la carcasse peuvent provoquer des explosions dangereuses et les carcasses en putréfaction hébergent un réservoir bactériologique pouvant contaminer les eaux de baignade  », indique Agnès Benet.

Il s’agit du sixième échouage d’un mammifère marin depuis le début de l’année dans la collectivité du Pacifique mais le premier d’un cachalot. Les cétacés qui viennent s’ensabler en Polynésie sont souvent de jeunes baleines à bosse, l’espèce la plus répandue dans la région.

Source : Ouest-France – Publié le 16 Novembre 2017

 

 

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