La mort de huit dauphins dans le Golfe de Haraki, sur la côte de la North Island, en Nouvelle-Zélande, reste un mystère. Ce phénomène coïncide avec la mort de plusieurs chiens durant la même période le long des plages d’Auckland.
Dans le cadre d’une investigation entreprise sur le décès des chiens, par le conseil régional d’Auckland, une enquête initiale a également été menée concernant la mort des dauphins. Des tests de laboratoires indépendants se sont révélés négatifs quant à la présence d’acide domoïque, une toxine présente dans une algue connue pour avoir causé plusieurs morts de dauphins. Le brodifacoum, un rodenticide utilisé lors de programmes de restauration sur les îles de Rangitoto et Motupatu, a également été écarté car les dauphins autopsiés ne présentaient aucun signe d’hémorragie interne.
L’enquête sur la mort des dauphins a débuté après que huit d’entre eux aient été reportés sur une période de trois semaines dans la région d’Auckland. Les données d’échouages analysées par la Massey University, depuis les années 1950 jusqu’à ce jour, montrent que des échouages de dauphins communs sont reportés une ou deux fois par mois sur le littoral néo-zélandais. Le Dr Karen Stockin, biologiste marin à l’Université de Massey, qui étudie les dauphins de cette zone depuis plusieurs années, est déçue des résultats des tests, mais s’accorde sur le fait que les morts restent inexpliquées. L’University de Massey a mené les analyses post-mortem des dauphins dans le cadre d’un programme de recherche sur le long-terme depuis 2002.
Source : Marine Connection