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La Cour suprême déboute Sea Shepherd…

La Cour suprême américaine a rejeté la demande de l’ONG de protection des océans Sea Shepherd de lever leur injonction de se tenir à distance des baleiniers japonais, qui l’accusent de ne pas la respecter.


L’organisation américaine Sea Shepherd, qui perturbe chaque année les expéditions japonaises de chasse à la baleine dans l’océan Austral, avait demandé la semaine dernière à la Cour suprême d’annuler la décision d’un tribunal américain l’ordonnant à se tenir à plus de 500 yards (457 mètres) de distance des baleiniers nippons.

Le juge de la Cour suprême américaine Anthony Kennedy a rejeté cette demande mercredi, d’après un document officiel. Comme le veut l’usage en cas de refus, Anthony Kennedy n’a livré aucun commentaire. Les baleiniers japonais ont de leur côté déposé lundi auprès d’une cour d’appel américaine une requête accusant Sea Shepherd d’avoir violé l’injonction le 29 janvier, lorsqu’un bateau de l’organisation, le Brigitte Bardot, s’était approché de leurs navires de pêche. Les organisations de chasse à la baleine japonaises, l’Institut japonais pour la recherche sur les cétacés et l’entreprise baleinière Kyodo Senpaku espèrent voir l’ONG condamnée pour non-respect d’injonction. Pas de négationSea Shepherd n’a pas nié avoir suivi les baleiniers avec le Brigitte Bardot. Les militants se sont même félicité d’avoir empêché les Japonais de tuer des baleines cette saison. Mais la Société de sauvegarde Sea Shepherd, basée dans l’Oregon (nord-ouest des Etats-Unis), a affirmé que son navire naviguait sous pavillon australien et restait sous le commandement de sa filière australienne, ce qui l’exemptait de respecter la décision du tribunal américain. L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont fait part de leur indignation face aux expéditions annuelles de chasse à la baleine du Japon dans l’océan Austral, que la Commission baleinière internationale considère comme un sanctuaire pour les mammifères marins. Faille dans le systèmeLe Japon profite d’une faille dans un moratoire de 1986 sur la pêche à la baleine qui autorise «la recherche létale» et prévoit la chasse de plusieurs centaines de baleines chaque année. Le Japon ne cache pas pêcher la baleine pour sa propre consommation et milite pour la reprise de la chasse à part entière, accusant les pays occidentaux de ne pas respecter ses traditions culturelles. Source : 20min.ch (14.02.13)

Source photo : wikimedia.org (14.02.13)
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