Réseau-Cétacés

Pérou – Un fossile éclaire l’histoire des dauphins d’eau douce…

Il a été découvert sur le site archéologique de Pisco, au Pérou, qui a livré des fossiles d’importance ces dernières années.




AVEUGLES. Aujourd’hui on retrouve des dauphins d’eau douce dans quelques-uns des plus grands fleuves du monde : l’Amazone, l’Indus ou le Gange. En tout six espèces, dont une éteinte (le dauphin de Chine), sont recensées.

Ces cétacés, qui descendent d’espèces marines, sont plus petits que leurs congénères de l’océan et à force de vivre dans l’eau boueuse des estuaires certains sont presque devenus aveugles. Une nouvelle espèce de dauphin a été identifiée grâce à des fossiles découverts au Pérou, elle permet de mieux comprendre le passage du milieu marin à l’eau douce.

Un site archéologique de grande importance

Une équipe internationale décrit dans le Journal of Vertebrate Paleontologyune nouvelle espèce fossile de dauphin vieille de plus de 16 millions d’années, baptisée Huaridelphis raimondii.Elle a été découverte dans des fossiles dans le bassin de Pisco, au Pérou, qui a déjà révélé des spécimens exceptionnels comme ce cachalot géant ou cet animal apparenté au paresseux qui vivait sous l’eau. PETIT. Le dauphin découvert est le plus petit de la famille des squalo-delphinidés, un groupe proche de l’actuel dauphin du Gange. Compte tenu du lieu de sa découverte et de son époque, Huaridelphis raimondiivivait dans l’eau salée. Mais sa découverte va permettre aux spécialistes de mieux comprendre comment certains cétacés ont gagné les rivières. Bien que les squalo-delphinidés soient connus depuis un certain temps, ces petits dauphins sont rares dans le registre fossile et le spécimen de Pisco est l’un des mieux conservés. Selon Olivier Lambert, de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique et principal auteur de l’étude, le site de Pisco « a permis de décrire de nombreuses espèces de cétacés fossiles. Et nous sommes encore loin d’avoir fini d’explorer ce point chaud de la paléontologie des mammifères marins. » Source & capture d’écran :  sciencesetavenir.fr (11.09.14)

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