Pour étudier les baleines et mieux les protéger, des chercheurs ont mis au point un drone capable de se poser sur le dos de l’animal.
Après les militaires, les agriculteurs, ce sont donc les défenseurs de la nature qui vont utiliser les drones. Celui-là est un peu plus grand qu’une boîte à chaussures, avec un petit moteur et quatre hélices. Il est capable de suivre une baleine dans l’océan et de se poser sur son dos dès qu’elle remonte à la surface.
Éponges connectées
Le drone est équipé d’éponges connectées qui vont prélever, sans lui faire de mal, du mucus. En l’analysant, les scientifiques vont savoir comment va la baleine. C’est un peu comme une prise de sang. Ils vont rechercher des bactéries et des hormones de stress. Ce drone va permettre de savoir ce qui perturbe les baleines: des bruits sous-marins, le trafic maritime.
Ces chercheurs de l’Olin College of Engineering, dans le Massachussetts, attendent le feu vert des autorités américaines pour aller se poser sur de vraies baleines. Jusqu’à présent, ils se sont entraînés sur des fausses. Ils ont déguisé une coque de catamaran en cétacé, sur laquelle ils ont aussi mis des capteurs, pour savoir ce que pouvait entendre la baleine quand le drone se posera sur elle, et si cela pouvait la gêner. A priori, elle ne devrait rien sentir.
Une espèce toujours menacée
En comprenant mieux un animal, il est plus facile de le protéger. D’autant que les baleines sont toujours menacées. Depuis lundi 15 septembre, en Slovénie, est réunie lacommission baleinière internationale. Le gendarme des cétacés va peut-être décider pour la première fois de créer des sanctuaires dans l’Atlantique.
Elle devrait aussi rappeler à l’ordre le Japon, qui continue de les tuer. La chasse est pourtant interdite depuis bientôt trente ans. Les Japonais prétextent des objectifs scientifiques. En réalité, c’est pour les manger. Il se vend toujours des burgers à la baleine dans les restaurants de Tokyo.
Source, capture d’écran & vidéo : rtl.fr (16.09.14)