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Vidéo – A Paris, le Prince Albert II et Ségolène Royal récompensent les protecteurs du monde marin…

L’Institut océanographique de Monaco remettait ce lundi soir à Paris ses plus hautes distinctions en présence du Prince Albert II de Monaco et de Ségolène Royal, ministre de l’Environnement.

La cérémonie était organisée à la Maison des Océans à Paris. Elle vise, depuis 1948, à honorer de la Grande médaille Albert-Ier ceux qui œuvrent à faire connaître et protéger les océans. Jusqu’alors réservée aux scientifiques, cette distinction a été ouverte pour la première fois à des personnalités publiques, grâce à une section « médiation ».

Grande médaille « Médiation » : Sandra Bessudo

C’est Sandra Bessudo, Colombienne, née d’une mère Belge et d’un père Français, au parcours remarquable, qui est devenu la première Grande médaillée « Médiation ». Plongeuse, militante, biologiste et aujourd’hui ministre de l’Environnement en Colombie, Sandra Bessudo a été récompensée pour son combat pour la préservation de l’île de Malpelo. Cette île au large de la Colombie est classée aujourd’hui au patrimoine mondial de l’Unesco.  « A chaque fois que je me rend dans l’eau, je vois un feu d’artifice qu’on ne se lasse pas de regarder et que l’on envie d’aimer de plus en plus« , a déclaré Sandra Bessudo.


Sandra Bessudo, Colombie, fondation Malpelo.par Cauris3



Médaille Science : Edouard Bard

La médaille 2014 de la section Science revient à Edouard Bard, scientifique français. Professeur au Collège de France, membre de l’Académie des Sciences et de la National Academy of Sciences des USA, il est actuellement directeur adjoint du CEREGE d’Aix-en-Provence. Ses travaux scientifiques se situent à l’intersection de la climatologie, de l’océanographie et de la géologie. Afin de comprendre les évolutions actuelles, Edouard Bard remonte dans le temps pour étudier les variations naturelles du climat.  Il a pu ainsi corriger certaines « dates » fondamentales du calendrier des variations du climat de la Terre.

Prix de la thèse : Steeve Comeau

Enfin, le Prix de la thèse 2014 a été remis à Steeve Comeau pour son essai « De l’arctique aux tropiques, impact de l’acidification des océans sur les organismes marins ». Etudiant brillant et diplômé d’un Master en Océanographie – spécialité Biologie et écologie marines -, il est aussi passé par le laboratoire d’océanographie de Villefranche-sur-Mer pour préparer sa thèse de doctorat. Steeve Comeau cherche à mesurer l’impact de l’homme sur la mer et les écosystèmes.

De nombreuses autorités franco-monégasques et des scientifiques émérites spécialistes du monde marin ont participé à la cérémonie ce lundi soir.
Source :  nicematin.com (20.10.14)

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