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La plupart des baleines à bosse ne sont plus en danger d’extinction, estiment les États-Unis…

Les États-Unis ont proposé lundi de retirer une grande partie des populations de baleines à bosse de la liste des animaux en danger d’extinction, soulignant le succès des efforts de protection depuis 1970 dans de nombreux endroits du monde.
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L’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) estime que ce statut ne se justifie plus pour dix des 14 populations de ces mammifères marins. Alors que les activités des pêcheries industrielles avaient provoqué une très forte réduction des populations de ces cétacés, la protection dont ils ont bénéficié au cours des quatre dernières décennies, a permis un accroissement constant de leur nombre dans la plupart de leurs habitats. « Le retour de l’iconique baleine à bosse est un succès de la loi sur la protection des espèces en danger (Endangered Species Act) », a déclaré dans un communiqué Eileen Sobeck, administratrice adjointe du service de la pêche de la NOAA. « En apprenant davantage sur cette espèce nous nous sommes rendus compte que leurs populations dans le monde sont largement indépendantes les unes des autres et les gérer séparément nous permet de concentrer les efforts de protection sur les animaux qui en ont le plus besoin », a-t-elle ajouté. Parmi les quatre populations de baleines à bosse non visées par ce changement proposé par la NOAA, deux continueront à bénéficier de la protection de la loi américaine sur les espèces en danger d’extinction. Elles sont dans la mer d’Arabie et au large des îles du Cap Vert. Les deux autres populations seront considérées comme menacées. Elles sont en Amérique Centrale et dans le Nord Ouest du Pacifique. Si la proposition de la NOAA est finalisée, les dix autres populations de ces cétacés ne seront plus couvertes par la loi sur les espèces en danger mais resteront protégées dans le cadre de la législation sur la protection des mammifères marins. Le service de la pêche de la NOAA a initié un réexamen étendu du statut des baleines à bosse en 2010, dont les résultats appuient la séparation de cette espèce en quatorze populations distinctes. La NOAA ouvre une période de consultation publique de 90 jours durant laquelle toutes les parties prenantes sont invitées à présenter leurs avis, ce qui permettra à la NOAA de fonder sa décision finale sur les meilleures informations scientifiques et commerciales disponibles.
Source  :  quebec.huffingtonpost.ca (20.04.15) Source photo :  wikimedia.org 

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