Le Congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a conclu ses travaux, le 10 septembre 2016, avec une déclaration de soutien pour la création d’un sanctuaire de baleines de l’Atlantique Sud, sous les auspices de la Commission baleinière internationale (CBI) comme le proposent l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Brésil, le Gabon et l’Uruguay.
Le congrès quadriennal de l’Union internationale pour la conservation de la nature s’est tenu à Hawaï (États-Unis) du 1er au 10 septembre 2016. Cette rencontre qui a connu la participation de plus de 10 000 congressistes venus de 192 pays, a adopté plus de 100 résolutions et recommandations. Parmi ces décisions figurent «la fermeture des marchés intérieurs pour l’ivoire d’éléphant, l’urgence de protéger la haute mer, la nécessité de protéger les forêts primaires, l’adoption de zones interdites pour les activités industrielles (no go areas) et une politique officielle de l’UICN sur les compensations de la biodiversité».
S’agissant de la création du sanctuaire des baleines de l’Atlantique Sud, inscrite dans l’urgence de protéger la haute mer, plusieurs scientifiques, universitaires, chefs d’entreprises et responsables politiques, ont présenté des outils et plan de gestion devant permettre d’assurer la protection des espèces de Cétacés sur leur territoire, afin d’offrir à ces êtres marins, une bonne santé et participer à maintenir l’équilibre nécessaire des océans pour fournir des services écologiques tels que le maintien de stocks de poissons en bonne santé, le cycle des matières nutritives et l’élimination du dioxyde de carbone, atténuant ainsi les effets du changement climatique.
Lors de sa session d’Hawaï, le Congrès mondial de la nature, a appelé tous les membres de la Commission baleinière internationale (CBI) à soutenir la proposition de création d’un sanctuaire de baleines de l’Atlantique Sud à sa 66e session en Slovénie, en octobre prochain. Le Congrès a également demandé à la directrice générale de l’UICN de transmettre cette recommandation au secrétaire exécutif de la CBI et demandé, en particulier, que le représentant de l’UICN à la 66e session de la CBI en Slovénie, en octobre 2016, fasse connaître l’appui de l’UICN à cette proposition.
Le Gabon, dont 20% de la population mondiale des baleines passe par ses eaux maritimes, y a joué un rôle important dans la prise de cette résolution, à travers l’Agence nationale des parcs nationaux
(ANPN). Le sanctuaire est un site d’hivernage d’une importance majeure pour les baleines lors de leur migration. Elles s’y reproduisent, s’y reposent et s’y nourrissent. D’autres espèces marines s’y trouvent aussi.
Source et capture d’écran : gabonreview.com, le 21/09/2016