Réseau-Cétacés

Canada – Parti pêcher la morue, il rapporte la carcasse d’un rorqual boréal

2016-10-20

Un Terre-Neuvien qui organise des excursions de pêche pour les touristes a rapporté une prise plutôt imposante lors d’une sortie en mer en septembre : la carcasse d’un rorqual boréal, une baleine qu’il est relativement rare de trouver sur nos côtes.

David Boyd, de Twillingate, avait amené un groupe de touristes pêcher la morue près des îles Trump lorsqu’il a aperçu des renards sur la côte.

Il s’est approché et a pu distinguer la carcasse de la baleine, un jeune rorqual boréal.

« J’ai dit au groupe à bord du bateau : » Écoutez, vous êtes venus pêcher avec moi, est-ce que celle-ci [cette prise] est assez grosse pour qu’on la ramène ? ».

Face à l’enthousiasme de ses clients, il a contacté Pêches et Océans Canada pour obtenir l’autorisation de rapporter la carcasse de neuf mètres.

Le ministère a répondu par l’affirmative, et il a alors encerclé la carcasse d’une corde et l’a remorquée jusqu’au quai de Twillingate.

« C’était une belle journée venteuse, le vent soufflait de front et la baleine fendait les vagues pendant qu’on rentrait. On n’aurait pu imaginer scène plus belle », lance le capitaine.

Il laissera maintenant la carcasse se décomposer complètement dans l’eau et retirera ensuite le squelette pour l’exposer sur son terrain. Il s’ajoutera au squelette d’un deuxième rorqual boréal qui se trouve déjà chez lui, un squelette de 15,8 mètres celui-là.

David Boyd se trouve chanceux d’avoir pu ramener deux carcasses de rorquals boréaux chez lui parce que ce type de cétacé se déplace normalement en groupe, en eaux profondes. Il est plutôt exceptionnel d’en trouver échoués sur la côte, selon lui. L’espèce figure d’ailleurs sur la liste rouge des espèces menacées de l’Union mondiale pour la nature.

« Je peux dire sans me tromper que je suis la seule personne au Canada qui possède deux fanons complets de rorquals boréaux et le seul squelette complet d’un rorqual boréal également ! »

Il lui reste, dit-il, à trouver un espace sur son terrain pour un deuxième squelette de baleine.

Source et capture d’écran : ici.radio-canada.ca, le 19/10/2016

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