Réseau-Cétacés

16 baleines échouées « observées » en 57 ans au Fenua

En février dernier, l’association Mata Tohora a pris en charge le réseau local d’échouages de la direction de l’Environnement. A cette occasion, l’association et la Diren ont réalisé un inventaire des échouages connus en Polynésie sur l’ensemble des cétacés. Entre 1960 et 2017, 73 échouages ont été observés.

Dans le cadre de la prise en charge du réseau local d’échouages, l’association Mata Tohora vient de publier sur son site un inventaire des échouages recensés en Polynésie. Des chiffres récoltés par l’association et la Direction de l’environnement (Diren) qui permettent de remonter jusqu’en 1960. Ainsi en 57 ans, on apprend que pas moins de 73 échouages de cétacés ont été observés sur le fenua. Même s’il s’agit uniquement des cas signalés à la Diren. La liste n’est donc pas exhaustive, puisque réalisée à partir des informations difficilement recueillies avant la mise en place du réseau local d’échouages.

Certains chiffres sont donc plus étoffés sur certaines îles. Par exemple, Tahiti et Moorea regroupent 41% de la totalité des observations depuis une soixantaine d’année. Aux Marquises, l’observation est facilitée par l’absence de barrière récifale. Ainsi, 12 observations ont eu lieu à Nuku Hiva et 9 à Hiva Oa. A l’inverse, il est plus difficile de recueillir des informations aux Tuamotu-Gambier, notamment en raison des récifs peu propices à l’échouage des cétacés. Le nombre d’échouages observé est de 11 depuis 1960.

16 baleines, 12 cachalots…

Du côté du type d’espèces retrouvées échouées sur l’ensemble des plages de Polynésie ces 57 dernières années, on recense notamment 16 baleines, dont 12 nouveaux nés, 3 otaries à fourrure, 3 orques et 12 cachalots. Là encore, il ne s’agit que des espèces échouées « observées » par la Diren et pas forcément de la réalité.

La mise en place du réseau local d’échouage, géré par l’association Mata Tohora, permettra désormais une meilleure transmission d’information et la mise en place d’actions plus rapides. Et cela, même dans les îles où la communication est difficile et la desserte aérienne rare. Les données de recensement d’échouages vont donc gagner en précision.

Source : Radio1 – Publié le 10 avril 2018
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