Réseau-Cétacés

Le corail, cet animal essentiel à la vie marine

En plus d’être mal connu, cet organisme complexe et extrêmement riche subit de plein fouet la pollution marine. Mais si les coraux venaient à disparaître, ce serait un drame tant pour la vie sous la mer que sur terre…

Le corail, un animal ?

Par définition, le corail est classé en biologie parmi les organismes du règne animal, de l’embranchement des Cnidaires (lequel comporte aussi les méduses), caractérisés par un squelette calcaire. Il a l’aspect d’une petite méduse retournée, un peu comme une anémone.

Le pied est fixé au substrat par le squelette minéral calcaire interne (le calice), recouvert par l’animal dont les tentacules sont dirigées vers le haut pour capter la nourriture. Puis par la suite, des éponges, des algues, ou encore des mollusques contribuent à leurs manières pour former définitivement le corail.

Le tout se développe dans des eaux peu profondes, depuis la surface jusqu’à des profondeurs de 35 m à 45 m. 2500 espèces de coraux peuplent les mers et les océans !

Le corail, c’est la vie !

Les récifs n’occupent qu’une infime partie des fonds marins : moins de 0,2 %, mais ils longent plus de 150 000 kilomètres de côtes dans plus de 100 pays et territoires. En plus de constituer un écosystème indispensable à la diversité de la vie maritime, ils absorbent ainsi l’énergie des vagues et concourent à la réduction de l’érosion des bords côtiers.

Ils réduisent les dommages en cas de tempêtes, ouragans et autres cyclones, ainsi que dans une certaine manière, l’énergie des tsunamis. Alors si on additionne le dérèglement climatique à la destruction (due en grande partie à la pollution) des coraux… imaginez le résultat !

Car en effet, leur action est tellement efficace que l’homme l’imite en immergeant des structures en béton le long de certaines de nos côtes fragilisées. Sans ce rôle protecteur, certains pays situés dans des atolls, comme les Maldives, Kiribati, Tuvalu et les Îles Marshall, qui sont littéralement bâtis sur les récifs coralliens, n’existeraient tout simplement plus. Une chose à retenir donc : protéger le corail, c’est protéger la vie.

Source : Oh my Mag – Publié le 29 octobre 2018
Photo de une : Pixabay

 

Quitter la version mobile