Le magazine scientifique Le code Chastenay, animé par Pierre Chastenay, s’est intéressé aux recherches de Michel Lebeuf, chercheur en contaminants organiques persistants à l’Institut Maurice-Lamontagne et de son assistante, la chimiste Sylvie St-Pierre.Au siècle dernier, il y avait près de 10 000 bélugas dans les eaux du fleuve Saint-Laurent. Après des décennies de chasse intensive, mais aussi d’une véritable guerre contre ce prédateur de la morue, il ne restait plus que 700 bélugas en 1979. Aujourd’hui, malgré les mesures de conservation, leur nombre n’a pas augmenté. Pourquoi?

Pour suivre le rétablissement de la population de bélugas, Pêches et Océans Canada a mis sur pied un programme de suivi. Depuis 1984, les carcasses de bélugas échouées sur les berges du Saint-Laurent sont envoyées à Saint-Hyacinthe pour une nécropsie complète. En 25 ans, les chercheurs ont analysé plus de 200 bêtes. Grâce à ces nécropsies, les chercheurs obtiennent un premier indice : 30% des bélugas semblent mourir de cancer, 37% d’infections parasitaires et bactériennes, et 30% de causes inconnues.

Pour en savoir plus, une véritable équipe d’enquêteurs scientifiques s’est formée à l’Institut de recherche Maurice-Lamontagne à Sainte-Flavie et une autre à Tadoussac. Tous les organes de cette bête monumentale sont passés au crible : l’estomac, la graisse, les poumons, les intestins, le cerveau, le sang, etc. Jusqu’à maintenant, l’enquête a permis d’identifier plusieurs coupables. Le code Chastenay fait la lumière sur le sujet.

Pourquoi le nombre de bélugas du fleuve Saint-Laurent est anormalement bas?, à ne pas manquer à l’émission Le code Chastenay, le mardi 9 novembre à 19 h en rediffusion le mercredi 10 novembre à 15 h et le samedi 13 novembre à 17 h, à l’antenne de Télé-Québec.Stranded Beluga whale (C)Webshots_com.jpgSource : tvqc.com  (02.11.10) Pour en savoir plus sur le béluga,Télécharger la fiche pédagogique fichier pdf

Cetace du mois de septembre - Beluga-.jpg

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