Les habitants des fonds marins ont toujours été un grand mystère pour l’Homme. En 150 questions-réponses et avec beaucoup d’humour et de justesse, Caroline Lepage nous entraîne à la découverte de ces espèces aquatiques plus surprenantes les unes que les autres. Les baleines ont elles le mal de mer.jpgLa moule hydrothermale a-t-elle la frite ? Le bénitier géant est-il un mangeur d’hommes ? Les crottes de poissons sont-elles polluantes ? Le cachalot a-t-il le « melon » ? Des questions originales auxquelles Caroline Lepage répond dans son ouvrage à paraître le 12 avril, Les baleines ont-elles le mal de mer ? La journaliste scientifique accompagne ainsi le lecteur dans un véritable plongeon vers les profondeurs aquatiques. Au cours de ce voyage initiatique, ce dernier est confronté à d’innombrables créatures sur lesquelles il se fait parfois une fausse idée ou qu’il ne connaît absolument pas. Et c’est avec une rigueur scientifique teintée d’humour qu’elle explique aux passionnés de la mer ou simples curieux si le requin blanc est casanier ou non, si un poisson peut hiberner ou encore s’il faut avoir peur du diable rouge.

Par ailleurs, peut-on faire du papier avec des algues ? « La matière première du papier est la cellulose. On la trouve sous forme de fibres dans les parois des cellules des végétaux terrestres. Et celles des algues vertes, brunes et rouges, comportent aussi de la cellulose », éclaire Mme Lepage dans son ouvrage.

Et de poursuivre : « Produire du papier à partir de végétaux marins est donc théoriquement réalisable. D’ailleurs, les Italiens l’ont fait pour une raison écologique. Le projet et la technologie brevetée sont nés à Venise au début des années 1990. Comme notre Bretagne, la lagune de la célèbre cité des Doges a gravement souffert des marées vertes dés le milieu des années 1970 et surtout la fin des années 1980. Les ulves ont profité de fortes concentrations de phosphates et nitrates issus des rejets urbains et agricoles pour proliférer de manière monstrueuse. Mais aujourd’hui, grâce à différentes méthodes, le phénomène reste limité. Et la récolte d’ulves pour en faire du papier « alga carta » est toujours d’actualité ! Constitué en majorité de cellulose d’algues ainsi que de fibres recyclées, il est bien sûr lui-même recyclable et biodégradable. Belle réussite de revalorisation de ce qui était à l’origine une pollution, n’est-ce pas ? »

Habituée des récifs coralliens, ce n’est pas la première fois que l’auteure chausse ses palmes pour emmener le lecteur à la découverte des mers et des océans, ayant déjà collaboré avec plusieurs revues et sites web scientifiques et de plongée. Elle a également écrit Explorations en terre animale et Pourquoi les mouches aiment-elles les crottes ? Une passionnée du monde animal, terrestre ou marin donc, qui à travers ce nouvel ouvrage nous le fait une fois plus découvrir, pour notre plus grand plaisir.

Source : zegreenweb.com  (08.03.12)

Loading...