Les Iles Féroé sont situées dans le nord de l’Europe, entre l’Ecosse et l’Islande ; elles constituent un territoire sous la juridiction du Danemark. Chaque année les insulaires participent à une « manifestation folklorique » barbare qui s’apparenterait à un sacrifice rituel dont le but serait de consolider « l’esprit communautaire »… En effet, il ne se passe pas une année sans que plusieurs centaines de cétacés (1), des globicéphales noirs (Globicephala malaena), soient traqués et mis à mort par la population locale, et ce au nom de la « tradition ». (2)
(1) Environ 1500 individus par an, selon les informations collectées à ce jour.
(2) Il ne semble pas qu’il y ait une période déterminée de « chasse » dans l’année. Les insulaires, au volant de leurs hors-bords ultra-rapides, poussent dans un premier temps les cétacés vers une baie le long des côtes. Cette chasse peut durer longtemps, cela fait aussi partie du plaisir ! Épuisés, terrifiés, hagards, les globicéphales sont progressivement amenés vers des zones de moins en moins profondes. Et c’est là que la vraie fête commence…
Les habitants des Iles Féroé plongent à de multiples reprises leurs gaffes de métal lourdes de plus de 2 kilos dans la chair palpitante des malheureux cétacés, jusqu’à ce que le croc s’accroche.
Une fois l’animal bien arrimé aux flancs de l’embarcation, un couteau long de 15 centimètres est enfoncé dans sa nuque à travers la couche de graisse et la chair. Les artères et les centres nerveux sont atteints : la mer rougeoie du sang des cétacés qui hurlent de douleur et finissent par mourir… plus ou moins vite, selon la dextérité de leur bourreau. Les insulaires célèbrent cette joyeuse boucherie commune dans une ambiance de carnaval populaire. Certains d’entre eux n’hésitent pas à se vanter publiquement de tout le plaisir qu’ils ont à saigner chacun de ces paisibles dauphins jusqu’à la mort, à leur faire exploser les globes oculaires à coups de couteau ou à éventrer des femelles enceintes pour en extraire des foetus encore frétillants ! Dès leur plus jeune âge, les enfants des écoles sont mis en congé pour l’occasion afin de pouvoir participer à ce massacre collectif. Ces charmants bambins blonds courent vers la baie pour grimper en riant sur le dos des cétacés qui vomissent leur sang en une ultime agonie. Ces mêmes enfants, présentent les taux les plus élevés de mercure ! En effet, la viande de globicéphale est consommée par les insulaires – lesquels bénéficient par ailleurs d’autres ressources alimentaires ; la mer du Nord est l’une des mers les plus polluées et le globicéphale, situé en bout de chaîne, concentre les polluants dans sa chair. L’ingestion de viande contaminée est fortement déconseillée aux enfants et femmes enceintes notamment, puisqu’elle peut entraîner des troubles d’ordre neurologique. Même si la préservation de l’espèce n’est pas mise à mal par ces chasses, celles-ci s’avèrent tout à fait inutiles et gratuites ! Il s’agit d’un véritable bain de sang qui va à l’encontre des Conventions de Berne et de Bonn – sur la conservation des espèces migratrices – pourtant ratifiées par le Danemark, pays Membre de l’Union Européenne ! Rédaction du présent texte avec le concours de Dauphin Libre (www.dauphinlibre.be)
Vidéo : cliquer ici (attention, âmes sensibles…)
Vous avez été nombreux à nous faire suivre le mail « Honte au Danemark », dénonçant les massacres de globicéphales aux Iles Féroé et nous vous remercions. Réseau-Cétacés prépare actuellement, avec le soutien de la SPA, Sea Shepherd et Dauphin Libre une action d’information et de protestation à l’attention des autorités concernées. Nous vous donnerons tous les détails de cette action très prochainement. Nous tenons tout particulièrement à remercier Luce Lapin (Charlie Hedbo, Les Puces) & Pierre Demeure (Le Journal Nature) de leur soutien dans la diffusion de cette information et vous invitons à lire l’article éloquent en rapport sur le site Le Journal Nature.
Un grand merci également à Cédric Gouverneur pour son article sur VSD.fr