Découvert dimanche matin échoué au bord du rivage à hauteur de la tribu de Hnaeu, le cadavre d’un cachalot pose quelques problèmes. La mairie ne sait pas comment elle va s’en débarrasser.
Comment se débarrasser du cadavre du cachalot découvert dimanche à côté de la tribu de Hnaeu ? C’est le problème que tentait de résoudre, hier, la mairie de Lifou. En raison de la topographie des lieux, il est impossible d’accéder au cétacé et de le tracter sur le rivage. Une solution qui aurait permis de brûler le cadavre. La municipalité a bien également envisagé de remorquer le cachalot vers le large.
Présence de nombreux requins
Mais malheureusement la commune ne possède pas de bâtiment suffisamment robuste et équipé de moteurs assez puissants pour réaliser l’opération. L’état de décomposition avancé de l’animal, susceptible de se disloquer à tout moment, aurait aussi rendu la manœuvre encore plus périlleuse. Cet état de décomposition dégage de surcroît une odeur pestilentielle qui provoque d’importantes nuisances chez les habitants de la tribu de Hnaeu. Dans l’attente de trouver une solution, la mairie a décidé de prendre un arrêté interdisant la baignade sur tout le littoral allant de la pointe de Daussy au cap de Flotte. Non pas tant en raison de la pollution de l’eau que de la présence de nombreux requins, friands de cette chair.
Source : info.lnc.nc