Un cachalot sans vie d’une dizaine de mètres, dont on ignore l’origine de la mort, s’est échoué aujourd’hui dans les rochers du Cap Sicié, à l’ouest de Toulon, a-t-on appris auprès des sapeurs-pompiers du Var.

Selon la même source, confirmant une information de France Bleu Provence, deux vétérinaires sont intervenus sur place pour effectuer des prélèvements afin de déterminer les causes de la mort.

Une équipe de sapeurs-pompiers s’est également rendue sur les lieux de la découverte, effectuée par un particulier. La carcasse n’a pas été dégagée. Selon la mairie voisine de Six-Fours, elle le sera prochainement par une association spécialisée dans les cétacés.

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(C) AFP (20.03.2010) Autre article en rapport paru le 22 mars 2010 sur six-fours.net : Le cachalot du Cap Sicié sera équarri ou pétardé…

Le sort du cadavre du jeune cachalot actuellement échoué près du Cap Sicié n’était pas scellé ce lundi en début d’après-midi par les responsables de la Préfecture Maritime

Les réunions se sont succédées lundi matin à la Préfecture maritime de Toulon pour fixer le sort du jeune cachalot mort échoué près du Cap Sicié, à proximité de la station d’épuration Amphitria ; voir notre article de dimanche. Et finalement, on faisait savoir hier après-midi que deux options étaient envisagées : un équarrissage de l’animal qui serait effectué après qu’il ait été remorqué sur une plage plus accessible ou bien un pétardage de la carcasse au large. L’opération pourrait avoir lieu mardi matin si le temps le permet. Philippe Chabanne, correspondant du GECEM (groupe d’étude des cétacés de la Méditerranée) qui était allé dès samedi identifier le cadavre et prélever des échantillons, est revenu hier sur les lieux pour, notamment, relever sa position grâce au G.P.S. afin de déterminer qui, de la mairie de Six-Fours ou de La-Seyne, était compétente, aurait préféré deux autres solutions : soit, comme il a été expérimenté en Bretagne, laisser faire la nature mais avec le risque qu’un coup de tabac amène le cadavre en un autre lieu moins propice ; soit remorquer le cétacé vers une fosse marine et le faire couler en le lestant de gueuses de béton. L’état de fraîcheur du cadavre devrait permettre ce long remorquage sur environ dix milles nautiques. Comme beaucoup d’autres scientifiques, Philippe Chabanne pense en effet qu’un pétardage est traumatisant pour le milieu marin puisque de nombreux poissons sont touchés par cette opération qui n’est pas toujours couronnée de succès : il y a une dizaine d’années les restes d’une baleine dynamitée avaient dérivé jusqu’à Bandol.

 

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