Logé dans un bâtiment art déco, inauguré en 1933, le Musée de la Mer de Biarritz a toujours eu pour vocation de faire connaître les espèces et la vie marine du golfe de Gascogne. Les aquariums reproduisent la topographie des fonds marins locaux. On y trouve également la mémoire de la grande aventure de la pêche à la baleine car les Biarrots, comme de nombreux autres aquitains, furent de hardis marins et la baleine de Biscaye, si elle a disparu, est ici une composante de l’histoire. Une vingtaine d’aquariums présentent 150 espèces de la faune et de la flore du golfe de Gascogne. Et le mois prochain il doublera sa superficie.  (C) Chloe Yzoard12.jpgLe fil commun entre le musée initial et les nouvelles salles est le Gulf Stream, ce courant marin bien connu qui longe la côte aquitaine. Le voyage démarre dans le golfe de Gascogne et se poursuit en remontant le Gulf Stream jusqu’à la zone caraïbes (avec une douzaine d’aquariums regroupant plus de 300 espèces et un lagon de 11m de long. Toujours en suivant le cours du Gulf Stream, on passe le Cap Horn afin de découvrir la faune aquatique du Pacifique, 7 nouveaux aquariums dont un grand bassin de plus de 1500 m3 où évoluent plusieurs espèces de requins, de raies, des barracudas et autres bancs de poissons… Le voyage se termine en Indonésie pour s’émerveiller devant une grande diversité de poissons multicolores comme le célèbre « poisson clown »… La terrasse réaménagée reste dédiée aux phoques, stars du Musée depuis sa création et dont le repas tous les jours à 10h30 et 17h enchantent petits et grands…

Ouvert tous les jours (nocturne jusqu’à minuit en juillet et août)

Plus d’infos sur www.museedelamer.com Source : voyage.youvox.fr  (23.05.11)Note de Réseau-Cétacés: la baleine franche de Biscaye (Eubalaena glacialis) n’a pas disparu, comme le déclare l’article, mais sa population a été drastiquement réduite par la chasse baleinière industrielle en baie de Biscaye. Malgré le moratoire sur la chasse à la baleine établi en 1986, les populations ne montrent que de très faibles signes de récupération. La population en Atlantique nord est constituée d’environ 600 individus, majoritairement présents le long du littoral oriental des États-Unis. En Europe, un individu a été observé aux Canaries en 1995, suivi de quelques autres observations ponctuelles autour de La Gomera, en Portugal et en Galicie au cours des dernières années.

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