Le dauphin, parmi ces multiples prédispositions, détient un secret qui lui permet de guérir très rapidement et pratiquement sans trace de blessures profondes, généralement causé par des requins. Michel Zasloff a publié un document ce 21 juillet (lien en bas de cet article), dans lequel il raconte plusieurs de ces incidents documentés, de graves blessures infligées aux dauphins. Ces entailles, certaines plus grandes qu’un ballon de basket, guérissent en quelques semaines, sans laisser les dauphins défigurés, sans leur causer de douleur apparente et sans devenir visiblement infectées. «Si je voyais cela chez un être humain, je ne pourrais pas y croire », a déclaré Zasloff. «Il devrait nous terrifier. Vous avez un animal qui a évolué dans l’océan sans mains ou jambes, qui nage plus vite que nous le pouvons, à l’intelligence qui équivaut peut-être à notre complexité sociale et affective et sa guérison est presque étrangère par rapport à ce que nous sommes capables de faire. « 

Une guérison en 49 jours :

blessure-dauphin-Trevor_Hassard_Tangalooma_thumb.jpg Zasloff a toujours été intéressé par les généreuses découvertes que la nature produits en terme d’automédication. Il a découvert des antibiotiques naturels que els grenouilles utilisent dans leurs peaux et un possible traitement contre le cancer chez la roussette. Plusieurs capacités remarquables, interagissent ensemble pour la guérison apparemment miraculeuse, chez les dauphins. Premièrement, même avec une large plaie béante sur leur flanc, les dauphins ne saignent pas à mort. Zasloff dit qu’ils peuvent utiliser leur mécanisme de plongée, qui coupe la circulation sanguine dans des parties sans importance de leur corps, afin de réduire le flux de sang vers la blessure, alors qu’elle cicatrise. Deuxièmement, pendant le processus de cicatrisation, les plaies des dauphins ne montrent pas de signes d’infection. Les chercheurs ont découvert que leur peau et leur graisse contiennent des composés ayant des propriétés antibactériennes, ce qui peut aider à arrêter les infections dans des plaies ouvertes.

Cette femelle dauphin a d’abord été observée blessée le 13 février 2009. La blessure faisait environ 90 cm de diamètre. La photo en bas à droite date de 40 jours après la lésion :

Nari_gurison-_Trevor_Hassard_Tangalooma_thumb.jpg Les dauphins ne montrent pas, également, de réactions typiques liées à la douleur pendant qu’ils se remettent de ces blessures. Habituellement, une blessure profonde ouverte modifierait le comportement d’un animal et ses habitudes alimentaires pendant quelques semaines. Dans ses discussions avec des personnes côtoyant régulièrement des dauphins, Zasloff a découvert qu’ils mangent et se comportent normalement, même quand ils sont gravement blessés. La capacité de guérison elle-même est assez miraculeuse, selon Zarloff. En quelques semaines, les dauphins peuvent complètement remplacer le tissu manquant, même si ils font la taille de deux ballons de football, sans modifier la forme de leur corps. Ils pourraient obtenir cette capacité régénératrice à partir de cellules souches spéciales, comme certains amphibiens qui ont la capacité de faire repousser leurs membres, comme le chante l’axoloti. Comprendre les facultés régénératice du dauphin pourrait être utile aux humains. Les techniques utilisées par ces mammifères marins, pour reconstruire leurs tissus, pourraient être issus d’un certain type de cellules souches spécifiques ou de protéines, qui pourrait être approprié aux humains. “C’est un animal qui a des similitudes structurelles avec les nôtres », a déclaré Zasloff. « Cela pourrait être une source d’information, l’endroit pour trouver certaines des réponses à de grands mystères que les médecins tentent de résoudre. » Les autres protéines des dauphins, sont connues pour produire lors de la cicatrisation, un composé antidouleur ou antibactérien, qui pourrait également être effectif sur des humains. L’étude à été publiée sur le site Journal of investigative Dermatology : Observations on the Remarkable (and Mysterious) Wound-Healing Process of the Bottlenose DolphinSource : gurumed.org  (23.07.11)

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