Il faudra attendre encore quelques jours pour connaître les causes de la surmortalité qui touche, depuis plusieurs semaines, les dauphins bleus et blancs de Méditerranée.
Effectivement, les tests effectués jeudi sur huit mammifères échoués sur le littoral se sont à nouveau avérés négatifs au morbilivirus, ce fameux virus qui dérègle le système immunitaire de ces gentils cétacés. Pour autant, cela n’exclut en rien son implication !
Les tests effectués sur mammifères sont négatifs au morbilivirus
« En effet, il arrive souvent que les dauphins soient tellement affaiblis par le morbilivirus que les autres bactéries prennent le dessus et nous perturbent dans nos analyses, confie Nocolas Keck, adjoint au directeur du laboratoire départemental vétérinaire, chapeauté par le Conseil général. Pour l’heure, on n’écarte donc aucune piste surtout pas le morbilivirus car si les analyses sont négatives, les dauphins, eux, présentent bien toutes les caractéristiques de ce virus avec d’importantes infections respiratoires. »
D’autres analyses en cours
Des analyses plus approfondies sont donc actuellement en cours. Les résultats devraient être rendus en fin de semaine prochaine. En attendant, les échouages se poursuivent : hier au Grau-du-Roi et dans l’Aude, et mercredi à Valras-Plage. « Rien d’étonnant et d’inquiétant, poursuit Nicolas Keck, des échouages, il y en a toute l’année. Durant l’épidémie de 2007, le pic de mortalité avait duré cinq mois, entre octobre et février 2008, avec plus de 150 échouages. Nous sommes sur le même rythme cette année. »
À noter enfin que des prélèvements vont être envoyés à l’Anses à Paris concernant la Brucellose, bien que cette bactérie, transmissible à l’homme, n’ait jamais été détectée en Méditerranée.
Source : midilibre.fr (26.11.11) Actualité récente en rapport : Echouages de dauphins dans l’Hérault…