Le samedi 28 janvier vers les 17 heures 30, j’ai regardé la dernière demi-heure de l’émission : Terre de glace : au bout du monde. C’était un documentaire sur les continents glacés que sont l’Arctique et l’Antarctique. Dans ce reportage, il y a une séquence qui m’a particulièrement intéressée, c’est la technique de chasse des orques. J’emploie l’adjectif intéressé, mais je peux aisément y rajouter d’autres comme : stupéfait, émerveillé, ou ébahi. 1- La méthode de chasse des orques : Une « technique collective » !
Les orques sont des animaux grégaires et qui à l’instar d’autres animaux comme les lions ou les loups chassent en meute. J’avais déjà vu des images qui montraient les attaques de ces grands mammifères marins que sont les épaulards. Celles que j’avais vues jusqu’à maintenant, montraient déjà que ces animaux possédaient une certaine certaine intelligence de chasse.
En général la scène se déroulait de cette façon. En bordure d’un banc de glace ou d’une plage ou se reposent plusieurs animaux marins : phoques, otaries, et autres (voir la page de Wikipédia sur les orques rubrique Alimentation : là*. ) l’orque qui auparavant s’était approché sans remous souvent sous l’eau donc sans bruit,… tel un diable bondissait hors de l’eau avec suffisamment d’élan pour pouvoir attraper sa proie par surprise qui se reposait en bordure de plage, ou en bordure d’un bloc de glace dérivant : là*. Cette méthode est très bien illustrée par ces 3 petits dessins : là*, ou comme sur ces autres photos : 1 – 2 – 3* – et également sur cette video : là*, ou sur celle-ci*. Sur cette autre vidéo* qui contient plusieurs séquences, vous remarquerez que l’orque à l’instar du chat semble jouer avec sa proie : là*. Ces scènes je les ai vu plusieurs fois à la télévision, je serais tenté de dire qu’elles étaient finalement au fil des années « classiques » !
2- La technique de chasse des orques : Avec une « technique collective nettement plus élaborée » !
C’est cette technique que j’ai vu pour la première fois dans ce reportage, à l’inverse de la méthode vue plus haut où l’orque peut opérer parfois seul et isolé, cette technique de chasse est un véritable ballet nautique qui comporte plusieurs stratégies prédatrices.
Observé pour la première fois en 1979, ce phénomène avait été considéré comme anecdotique. Aujourd’hui, Ingrid Visser, du Orca Research Trust* de Nouvelle-Zélande (attention aux oreilles, les orques sont bruyants !) …. (personnellement je n’ai pas pu ouvrir ce lien), pense qu’il s’agirait plutôt d’un comportement « culturel ». Il a été observé plusieurs fois depuis, toujours dans la même région. Pour maintenir un certain suspense,… je ne place que quelques photos sur cette technique : 1* –, mais la façon la plus explicative de comprendre cette technique et de regarder la vidéo qui suit*, elle a été filmée par une équipe de scientifiques écoutez leurs commentaires (dommage que je ne comprends pas cette langue), regardez leurs schémas explicatifs. Ensuite regardez « l’approche » et le « repérage » des orques : là*.
Les scientifiques disent que de voir comment les orques procèdent démontre ainsi que l’orque est l’un des animaux les plus intelligents, ils viennent même de découvrir une autre technique de chasse, ces derniers utilisent le son pour chasser : là*. Toujours sur le même site si vous êtes patients, vous pouvez voir 3 vidéos d’une moyenne de 16mn chacune qui montrent plusieurs techniques et plusieurs stratégies de chasse (échouages volontaires, guets, moyens de communication etc,) d’un groupe d’orques au large des îles de Crozet, au Nord de l’Antarctique : là*.
Plus haut j’ai indiqué que j’avais regardé sur la 5, les 30 dernières minutes du reportage : Terre de glace – Aux bouts du monde, vous avez la possibilité de le revoir gratuitement jusqu’au 4 février en cliquant sur ce lien*. (Pour ce qui me concerne, avec ma connexion 3G+ cela n’est hélas pas possible)
Sur la page que Wikipédia consacre à l’orque, dans le paragraphe : Danger pour l’homme, il est marqué ceci :
L’orque n’attaque normalement pas l’homme mais exceptionnellement, en captivité, elle est capable de tuer un homme. En 2010, au SeaWorld Orlando, l’orque Tilikum, qui avait déjà tué son dresseur en 1991 et un homme en 1999, attaque mortellement sa dresseuse Dawn Brancheau durant un spectacle. Depuis 2003 en France, les soigneurs n’ont plus le droit de pénétrer dans le bassin d’une orque. Ce comportement est souvent apparu lorsque l’orque est fatiguée ou montre un stress. Il n’est pas rare aussi que l’orque se rebelle si l’on a trop forcé sur son apprentissage. Les orques non captives ne s’attaqueront pas à l’homme. Elles n’ont même pas peur des bateaux et s’en approchent souvent. On peut alors les observer sans crainte de se faire tuer. Dans une expédition au pôle Sud au début du xxe siècle, un photographe qui se déplaçait sur la banquise s’approcha d’un groupe d’orques et revint à bord du navire après avoir senti les blocs de glace bouger sous la pression de coups de boutoir des cétacés qui voulaient vraisemblablement le faire tomber à l’eau. Mais des scientifiques ont mis en doute la motivation anthropophage des animaux : n’avaient-elles pu prendre l’homme engoncé dans ses fourrures pour un manchot, voire le chien qui l’accompagnaient pour un phoque ? Ces animaux de la famille des dauphins sont capables de percevoir le danger qu’il y aurait à attaquer un être humain.Gilbert Spagnolo* Vous pourrez accéder aux liens directement depuis l’article source (voir ci-dessous). Source : agoravox.fr (30.01.12) Vidéo : dailymotion.com Plus d’infos sur l’espèce & fiche pédagogique téléchargeable :L’orque