L’association PETA avait porté plainte pour esclavagisme au nom des cinq orques Tilikum, Katina, Corky, Kasatka et Ulises, devant le tribunal fédéral de San Diego. Les cétacés présentent des numéros acrobatiques à Orlando, en Floride, et à San Diego en Californie. La plainte a été rejetée. C’était une première dans le monde. Il y a quelques jours, le tribunal fédéral de San Diego a dû étudier une affaire un peu particulière : celui-ci a dû se prononcer pour savoir si ou non le XIIIe Amendement de la Constitution qui abolit l’esclavage pouvait s’appliquer… à cinq orques. Tilikum, Katina, Corky, Kasatka et Ulises sont les cétacés vedettes des parcs aquatiques SeaWorld dans lesquels ils effectuent régulièrement des numéros.
Il y a peu, l’association de protection des animaux PETA a ainsi déposé plainte auprès du tribunal et aux noms des cinq orques pour esclavagisme. Les militants voulaient pouvoir intenter un procès contre les parcs aquatiques qui exploitent selon les animaux. Mais la demande a été rejetée par le juge Jeffrey Miller qui a objecté que l’esclavage mentionné dans le XIIIe amendement ne concernait que les êtres humains.
« C’est une nouvelle frontière aux droits civiques », a commenté Jeff Kerr, conseiller général de la PETA. L’esclavage ne dépend pas de l’espèce de l’esclave pas plus que cela ne dépend de sa race, de son genre ou de son ethnie, a t-il ajouté. « L’esclavage se caractérise par de la contrainte, de l’avilissement et de la soumission. Et ces orques ont subi les trois », a déploré Jeff Kerr cité dans un communiqué de la PETA.
Source : maxisciences.com (09.02.12) Actualité en rapport : Nouvelle-Zélande : sauver les orques grâce aux lois anti-esclavage… Voir également :Orques captives – Bilan 2009 Les cétacés et la captivité… ce que les delphinariums ne vous disent pas… Plus d’infos sur l’espèce & fiche pédagogique téléchargeable :L’orque