C’est un rorqual commun de 18 mètres de long. Probablement tué par un bateau. Il est arrivé à Liège dans la deuxième moitié des années cinquante. Et depuis, son squelette a accumulé les couches de poussière.« Elle n’avait jamais fait l’objet de méthode particulière de conservation préventive ni de restauration » explique Sonia Wanson, Directrice Adjointe de l’Aquarium.« Cette année, nous avons décidé de nous attaquer à ce chantier. Un énorme échafaudage entoure la baleine. Les restauratrices qui s’en occupent ont déjà procédé au nettoyage de l’hippopotame, du rhinocéros, du dromadaire ».
« Il faut savoir que les os, au niveau du vieillissement, vont attraper une couleur qui ne redeviendra jamais blanche puisque déjà à la base, un os n’est jamais blanc » explique l’une des restauratrices, étudiante en conservation et restauration d’œuvre d’art à Saint-Luc. « Ce qu’on fait, ce n’est donc pas forcément rendre une couleur belle ou plus claire. C’est surtout enlever la poussière parce qu’elle attaque les os qui sont poreux ».
Il a d’abord fallu aspirer toute la poussière accrochée au squelette. Ensuite, le travail se poursuit à l’éponge. Une éponge qui doit être à peine humide. Pour les parties creuses, c’est une autre technique:« On a un long pinceau dont on a coupé les poils pour qu’ils soient un peu plus drus » précise la restauratrice.
Il faudra encore trois semaines pour terminer de nettoyer ce squelette de baleine. Source & photos : rtbf.be (05.07.13) Source photo : wikipedia.org