Après la navigatrice française Florence Arthaud et l’actrice canadienne Pamela Anderson, c’est au tour de la star de la danse de défendre la cause des globicéphales. Sylvie Guillem se rend dans les îles Féroé la semaine prochaine pour lutter contre la chasse aux dauphins, en soutien à l’ONG Sea Shepherd.
«On ne sait plus que l’on fait partie d’un tout, et que si ce tout perd sa balance, c’est ce tout qui est foutu», a-t-elle souligné, pointant la menace que représentent les «grinds», la tradition de la chasse aux dauphins dits «pilotes» dans les Iles Féroé, datant de l’époque où les Féringiens étaient très isolés et avaient peu de moyens de subsistance. Mobilisée aux côtés de Sea Shepherd depuis 4 ans, celle qui fut danseuse étoile à l’Opéra national de Paris dans les années 80 décrit son engagement comme une évidence.
«Ce sont des petites actions, pour ne pas se taire, pour ne pas fermer les yeux», selon elle. «C’est important que quelqu’un comme Sylvie vienne nous aider à parler de ce qui se passe ici», a confié à l’AFP la présidente de Sea Shepherd France, Lamya Essemlali. Depuis le mois de juin, l’association de défense des océans mène une campagne sans précédent contre ce qu’elle qualifie de «plus grand massacre de mammifères marins en Europe», avançant le nombre de 1500 cétacés ainsi tués par an. Défendue par les autorités locales de l’archipel – sous protectorat danois – situé entre l’Islande et l’Écosse, cette pratique séculaire consiste à rabattre des dauphins dans des criques pour les attraper depuis la plage à l’aide de crochets et les tuer à l’arme blanche. «L’arrivée de Sylvie tombe à pic (…) C’est pendant l’été qu’il y a le plus de bébés dans les groupes», a confié Mme Essemlali.
500 militants de Sea Shepherd et de la Fondation Bardot se relaieront jusqu’en octobre au sol et en mer pour repérer les dauphins avant les chasseurs et les éloigner le plus possible des côtes. Grâce à cette mobilisation, aucun cétacé n’a été tué pour le moment cette année, a souligné la responsable de l’ONG. À bientôt 50 ans, Sylvie Guillem estime naturel d’allier sa passion de la danse à celle de la protection de l’environnement: «Avec ma notoriété, je peux aider à ouvrir les gens, parce que je pense que la solution viendra des individus (…) c’est eux qui font la différence». Source : leprogres.fr (02.08.14) Source photo : wikimedia.org Actualité récente en rapport :
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Voir également : seashepherd.fr/ferocious-isles