Le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins s’apprête à fermer les livres sur une année riche en observations.
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Les citoyens de l’Est du Québec ont été cependant un peu moins nombreux à rapporter des cas de mammifères marins morts ou en difficulté. En revanche, le réseau note une très grande diversité de cas.

Des carcasses de globicéphales ainsi que des dauphins et des bélugas nouveau-nés échoués vivants ont pu être observés. Le Réseau québécois d’urgence rapporte également des observations rares, comme celles de baleines noires.

« On a eu beaucoup d’observations cette année de baleines noires : de grandes baleines qu’on croyait sur le point de s’éteindre. Dans les années 80, il en restait quelques 300, cette population-là est en train de se rétablir et de plus en plus on voit des observations surtout en Gaspésie », explique le coordonnateur du Réseau, Robert Michaud.
Parmi les autres faits saillants de l’année 2014, Robert Michaud souligne la mortalité particulièrement élevée des bélugas nouveau-nés de l’estuaire du Saint-Laurent.

L’espèce est maintenant classée en voie de disparition par le comité sur la situation des espèces en péril du Canada (COSEPAC), qui précise que sa concentration dans un habitat très limité la rend plus vulnérable. Selon le COSEPAC, 95 % des bélugas de l’estuaire sont concentrés sur un même territoire.

Robert Michaud illustre qu’il est crucial de garder un œil sur la distribution de l’espèce dans son habitat :

« Au cours des années 80, on a documenté que les bélugas semblaient se déplacer plus du côté de Baie-Sainte-Catherine et il avait été proposé que cet abandon-là, ce délaissement de Tadoussac, avait coïncidé avec la construction de la marina et l’augmentation du trafic. Alors les bélugas réagissent à leur environnement et quand on modifie cet environnement-là, ils ont effectivement des ajustements à faire et comprendre ça, ça sera des outils pour nous, pour mieux les protéger », conclut M. Michaud.
Parmi les autres faits saillants de l’année 2014, Robert Michaud souligne la mortalité particulièrement élevée des bélugas nouveau-nés de l’estuaire du Saint-Laurent.

L’espèce est maintenant classée en voie de disparition par le comité sur la situation des espèces en péril du Canada (COSEPAC), qui précise que sa concentration dans un habitat très limité la rend plus vulnérable. Selon le COSEPAC, 95 % des bélugas de l’estuaire sont concentrés sur un même territoire.

Robert Michaud illustre qu’il est crucial de garder un œil sur la distribution de l’espèce dans son habitat :

« Au cours des années 80, on a documenté que les bélugas semblaient se déplacer plus du côté de Baie-Sainte-Catherine et il avait été proposé que cet abandon-là, ce délaissement de Tadoussac, avait coïncidé avec la construction de la marina et l’augmentation du trafic. Alors les bélugas réagissent à leur environnement et quand on modifie cet environnement-là, ils ont effectivement des ajustements à faire et comprendre ça, ça sera des outils pour nous, pour mieux les protéger », conclut M. Michaud.
Le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins a pour mandat d’organiser, de coordonner et de mettre en oeuvre des mesures visant à réduire les mortalités accidentelles de mammifères marins, à secourir des mammifères marins en difficulté et à favoriser l’acquisition de connaissances auprès des animaux morts, échoués ou à la dérive, dans les eaux du Saint-Laurent limitrophes du Québec. Source & capture d’écran :  ici.radio-canada.ca (09.12.14)


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