La plupart des épaulards nés en 2015 lors d’un « baby-boom » dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique et le nord de l’État de Washington sont en pleine forme, constatent des observateurs de baleines.
Cette « classe de 2015 » qui vit en trois troupeaux dans la mer de Salish est apparue à une époque où la population de baleines locales semblait décroissante. En 2014, par exemple, seuls 77 épaulards étaient dénombrés dans les eaux de la région.
Cependant, depuis l’apparition de la femelle surnommée J-50, le 30 décembre 2015 dans la baie Puget, au large de l’État de Washington, les scientifiques ont dénombré la naissance de neuf autres de ces mammifères marins.
Deux des épaulards sont depuis décédés, mais ce qui est « remarquable », se réjouit Michael Harris, de l’association Pacific Whale Watch, qui regroupe 36 entreprises d’écotourisme, est que le reste de cette population d’orques est « florissante ». D’autant plus, dit M. Harris, que le taux de survie des épaulards est de 50 % au cours de leur première année.
Nous voulons faire comprendre aux gens qu’il y a de l’espoir. Cette population [d’épaulards] peut se rétablir.
Les bébés orques deviennent plus indépendants environ un an après leur naissance, dit M. Harris, mais ils restent souvent attachés au troupeau de leur mère pendant le restant de leur vie. Il existe actuellement 82 épaulards dans le sud-ouest de la province et au nord de l’État de Washington. Cependant, la région constate un déclin de la population de saumon, note M. Harris, ce qui pourrait avoir un impact sur la survie du troupeau.
Il y a plus de deux ans, l’agence américaine National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) avait expliqué que les épaulards de la côte ouest des États-Unis et du Canada étaient une espèce menacée en raison du bruit des bateaux, d’une pénurie de nourriture et de la pollution dans l’eau, qui rendaient leur survie difficile.
Source et capture d’écran : ici.radio-canada.ca, le 05/10/2016