Mêmes conditions météo, même scénario. Quelques jours seulement après la découverte d’un dauphin échoué près de la plage de la Madrague, un autre dauphin, femelle également, de la même espèce (un bleu et blanc, Stenella coeruleoalba) a été retrouvé ce week-end sur le même site.
Le cétacé d’une longueur de deux mètres environ, repéré par une société de ramassage et de traitement de déchets, «a été ensuite enlevé de la plage par les services techniques municipaux et le service observatoire marin a été informé par la police municipale de l’échouage», explique l’observatoire marin, basé à Cavalaire.
Et de poursuivre : «En tant que correspondants locaux du Réseau National Echouage, nous sommes donc intervenus le samedi après-midi dans les locaux des services techniques, dans le cadre de l’examen obligatoire des mammifères marins échoués. Nous avons pu constater l’échouage et déterminer l’espèce, avant de collecter les données et les prélèvements dédiés à l’alimentation de la base de données nationale sur les populations de mammifères marins.»
Les agents prélèvent donc en général, avant équarrissage, des organes biologiques à des fins scientifiques : poumons, estomac, muscles, dents…
«Le but principal des examens n’est pas forcément de déterminer les causes de ces décès.»
Le troisième échouage en quinze jours
Les prélèvements sont ensuite envoyés au Centre de Recherches sur les Mammifères Marins à La Rochelle. Le Golfe est régulièrement impacté par ce phénomène, en raison de son exposition géographique au vent d’Est et aux courants marins dominants.
«C’est d’ailleurs le troisième échouage en moins de 15 jours sur le territoire de la communauté de communes du golfe de Saint-Tropez. A chaque fois, l’animal était un dauphin bleu et blanc femelle, mort en mer.»
Rappelons qu’aucun animal marin échoué ne doit être touché sans protection car il peut être porteur de virus et/ou de bactéries susceptibles d’être contagieux.
Source et capture d’écran : varmatin.com, le 01/03/2017