Face aux drames, les grands élans de solidarité se déploient. Ce vendredi 23 mars, dans l’ouest de l’Australie, c’est main dans la main que sauveteurs professionnels et volontaires se sont acharnés à porter secours aux rares rescapés parmi les dauphins-pilotes qui se sont échoués sur une plage de la baie d’Hamelin. 135 de ces mammifères marins sont morts.

C’est un pêcheur qui a donné l’alerte à l’aube après l’échouage massif, dans cette baie située à l’intérieur du golfe de l’océan indien, d’environ 150 de ces globicéphales tropicaux au front volumineux.

 

 

« La plupart des cétacés se sont échoués sur la terre ferme durant la nuit et n’ont pas survécu », a déclaré Jeremy Chick, un responsable de ce service. « Les secours étaient dans l’attente de renforts et d’équipements pour tenter de sauver les survivants », a-t-il ajouté.

Face à l’ampleur du drame, des bénévoles sur place n’ont pas hésité à apporter leur aide.

« L’objectif principal c’est d’assurer la sécurité du personnel et des volontaires et de donner de plus grandes chances de survie aux dauphins », a affirmé le responsable.

Un sauvetage qui dépend de multiples facteurs :

« Le vent, et la pluie éventuelle, vont déterminer le moment et l’endroit où nous allons tenter de les remettre à l’eau. De même, la force des animaux va compter ».

La baie qui doit son nom au baron français Jacques Félix Emmanuel Hamelin, a été fermée au public. La crainte d’attaques de squales qui pourraient être attirés par les dépouilles est sérieuse. Les autorités ont conseillé aux touristes et aux habitants de rester en dehors de l’eau.

« Il y en a certains qui sont encore tout juste en vie. La dernière fois que ça s’est produit, aucun n’a survécu », a expliqué Melissa Lay à Reuters.

Cette employée du centre de vacances de Hamelin Bay rappelle que l’échouage le plus important en Australie est survenu en 1996 lorsque 320 globicéphales noirs se sont retrouvés sur la plage à Dunsborough. Seuls vingt cétacés avaient survécu.

Les globicéphales tropicaux, qui vivent dans les eaux tropicales et subtropicales, se déplacent souvent en groupe et quand ils s’échouent, ils le font généralement en masse. Les raisons de ces échouages sont encore difficiles à déterminer. Il existe de multiples théories à ce sujet : topologie des côtes, possibilité que les cétacés répondent à des appels de détresse ou simplement l’effet de suivi.

Source : Le Huffington Post – Publié le 23 mars 2018
Photo de une : Pixabay

 

 

 

 

 

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