Un organisme américain de protection des animaux fait la tournée des localités côtières de la Nouvelle-Écosse dans l’espoir de trouver une communauté qui souhaiterait devenir une «maison de retraite» pour baleines et dauphins élevés en captivité.

Le « Whale Sanctuary Project » tiendra des réunions d’information publiques à Dartmouth, Liverpool, Port Hawkesbury, Sherbrooke et Sheet Harbour afin de créer éventuellement un « sanctuaire balnéaire » pour les bélugas libérés des parcs aquatiques. La première rencontre aura lieu jeudi à Dartmouth.

Le directeur de l’organisme, Charles Vinick, a rappelé que la communauté sélectionnée pourrait bénéficier de création d’emplois et d’avantages économiques avec un centre d’interprétation — sans compter l’achat local de tonnes de poisson congelé pour nourrir les baleines.

« Ce serait l’un des rares sanctuaires de ce genre dans le monde pour les mammifères marins ». M. Vinick explique que la plupart de ces animaux n’ont jamais appris les techniques de survie, et ils ne peuvent donc pas être relâchés en pleine mer.

L’organisme recherche une zone de 40 hectares le long de la côte atlantique de la Nouvelle-Écosse, qui pourrait devenir une deuxième maison pour les baleines retraitées ou en réhabilitation après une blessure. On estime qu’il en coûterait environ 20 millions $ pour créer le sanctuaire et le faire fonctionner à long terme.

L’organisme évalue depuis deux ans différents sites en Amérique du Nord, et la côte sud-ouest de la Nouvelle-Écosse s’est finalement imposée.

Selon la fondation britannique « Change for Animals », on compte au moins 2300 cétacés en captivité dans le monde, dont environ 2000 dauphins, 200 bélugas et 53 orques (épaulards). Mais ces chiffres devraient diminuer dans les années à venir, notamment en Amérique du Nord. L’Aquarium de Vancouver a ainsi annoncé qu’il ne garderait plus de baleines et de dauphins en captivité.

Source : L’actualité – Publié le 30 janvier 2019
Photo de une : Wikimedia

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