Traduction de David Delpouy pour Réseau-Cétacés d’un article de Nicole Axworthy publié le 27 juin 2019 sur le site du magazine américain VegNews.

Long Gone Wild estime que le combat pour secourir les orques captives n’est pas terminé. Le documentaire s’intéresse de près au commerce des espèces sauvages et à la création d’un modèle de sanctuaire marin destiné à accueillir les orques à la retraite.

Le 16 juillet, le nouveau documentaire partisan des droits des animaux Long Gone Wild sera diffusé en Amérique du Nord. Le film traite du sort tragique des orques captives et du commerce des animaux sauvages, en reprenant là où le documentaire militant Blackfish, salué à sa sortie en 2013, nous avait laissés. Blackfish raconte l’histoire de Tilikum, un épaulard captif qui était à l’affiche des spectacles de SeaWorld. Le film a engendré un phénomène baptisé « effet Blackfish », qui s’est traduit par un impact majeur sur les affaires de SeaWorld : une chute vertigineuse du nombre de visiteurs, des pertes économiques de plusieurs millions de dollars, et un recours collectif en justice.

Long Gone Wild estime que le combat pour secourir les orques n’est pas terminé, car les animaux marins sont toujours gardés en captivité à des fins lucratives. Le film s’intéresse en détail à l’argumentaire anti captivité en partageant des interviews d’éminents spécialistes, tels que le Dr. Naomi Rose de l’Animal Welfare Institute, les docteurs Lori Marino et Charles Vinick du Whale Sanctuary Project, l’experte des orques de renommée Ingrid Visser, et les anciens dresseurs de SeaWorld Carol Ray et Jeffrey Ventre.

Le film aligne des séquences sur le commerce des espèces sauvages, comprenant la capture des orques en mer et leur vente à l’industrie florissante des parcs à thème marins en Chine. Il dévoile les épreuves difficiles vécues par les orques captives, telles que l’effondrement des nageoires dorsales, les dents cassées, l’ennui profond et la dépression. Long Gone Wild présente aussi le projet de sanctuaire pour animaux marins élaboré par le Whale Sanctuary Project, offrant aux orques retraitées un foyer sûr et permanent dans leur habitat naturel, sans plus aucune obligation de performer.  

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