Dans le monde, au moins 21 pays/états ont adopté une législation protégeant les cétacés de la captivité. D’ici la rentrée, nous devrions être fixés sur l’avenir des delphinariums en France…
La dernière réunion liée aux groupes « bien-être animal » s’est tenue, ce jour, au Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, à Paris, en présence de Monsieur le Ministre François de Rugy.
Lors de ce nouveau rendez-vous, les associations et professionnels (delphinariums, zoos, cirques et élevages de vison) ont remis leurs propositions au Ministre.
Bien-être animal : 2 mois après le lancement des groupes de travail, les associations et professionnels du zoo, cirque, delphinarium et fourrure m’ont remis leurs propositions. Si beaucoup divergent, je salue leur qualité. Rdv en septembre pour l’annonce d’une série de mesures. pic.twitter.com/KFlnUNJCIk
— François de Rugy (@FdeRugy) 3 juillet 2019
Pour rappel, Réseau-Cétacés a été intégré au groupe de travail sur les cétacés en delphinarium. A ce titre, nous avons participé – aux côtés de C’est Assez ! & de la LFDA – à plusieurs réunions de travail lors desquelles nous avons pu échanger avec les responsables des delphinariums, en présence de représentants du gouvernement.
C’était prévisible, ces réunions n’ont pas permis d’aboutir à un consensus entre nos ONG et les professionnels.
Les delphinariums sont enclins à effectuer des travaux visant à un « mieux-être » des cétacés détenus si leur avenir n’est pas entâché par une interdiction de reproduction.
La position des ONG est, quant à elle, claire et sans compromis : nous demandons l’interdiction de reproduction des cétacés captifs en France (orques et grands dauphins) – ainsi que l’interdiction d’importation de nouveaux individus – de manière à ce que la lignée actuellement détenue soit la dernière.
A l’appui de sa demande, Réseau-Cétacés a fourni – tout au long des débats – plusieurs contributions (mémoire sur la contraception, mémoire relatant les soucis dentaires des orques captives etc…). Hier, un rapport global de 42 pages – réalisé avec nos équipes juridiques et scientifiques a également été remis. Ce rapport démontre – de manière juridique, technique et scientifique – que la place d’un cétacé n’est pas dans un bassin. Pour la partie scientifique, il se base – notamment – sur plus de 30 publications dont les auteurs sont d’éminents spécialistes.
Nous adressons tous nos remerciements à Laura Cavé et Coline Mionnet pour leur aide et précieux soutien à l’équipe de Réseau-Cétacés dans le cadre de ces contributions.
Nous remercions de nouveau Monsieur le Ministre, Monsieur Blanchard et Madame Debos d’avoir rendu ces échanges possibles.