Une ligne de pêche était prise dans la bouche d’une baleine à bosse à Lunenberg, en Nouvelle-Écosse.

La ligne s’étendait de la bouche jusqu’à la queue de l’animal. Au bout de la ligne, il y avait de l’équipement de pêche, dont une bouée.

Elle a dû nager à travers un amas de cordages avec la bouche ouverte et la ligne s’y est coincée. Ces bêtes sont impuissantes lorsqu’elles s’empêtrent de cette façon. […] Elles n’ont pas de mains ni de bras. Lorsqu’elles sont prises dans des cordes, c’est comme si l’un d’entre nous portait une camisole de force, soutient Walter Flower, directeur de l’entreprise d’observation en mer Lunenburg Whale Watching Tours.

Un membre d’équipage a accroché une ligne au bout d’un grappin et a réussi à la libérer.

Walter Flower et son collègue, Kevin Dares, ont fouillé le bateau à la recherche d’équipements qu’ils pourraient accrocher à la bouée. Ils ont finalement décidé d’attacher une ligne à l’avant du bateau et ont jeté un grappin d’amarrage à l’eau pour essayer d’attraper les cordages enroulés à la baleine.

La baleine nageait lentement, à seulement quelques nœuds. L’eau était calme, mais ça bouge toujours un peu sur le bateau. On essayait de réussir un lancer parfait. Et puis Kevin a réussi, explique M. Flower.

Après 10 tentatives, la mission de sauvetage a réussi. Le tout a duré une vingtaine de minutes.

Quelques passagers parmi les 42 à bord de l’embarcation ont participé au sauvetage en aidant à dégager la baleine des cordages.

Walter Flower raconte que le rorqual à bosse nageait avec plus de facilité et d’entrain après sa libération.

Il a juste fait un petit coup de pied avec sa queue et s’est dirigé vers le sud, dit-il.

Source : ici.radio-canada.ca, le 23.07.19
Photo : facebook.com/lunenburgwhaleseabirdtours

Loading...