Dauphin mais aussi orque, phoque ou encore otarie ne pourront pas servir d’attraction dans un potentiel parc aquatique.
Sur proposition de Bernard Clerfayt (Défi), ministre bruxellois du Bien-être animal, le gouvernement bruxellois a approuvé en première lecture un projet d’ordonnance visant à interdire la détention de cétacés et de pinnipèdes sur son territoire. Dauphin mais aussi orque, phoque ou encore otarie ne pourront donc pas servir d’attraction dans un potentiel parc aquatique.
On le constate chaque jour, les citoyens sont de plus en plus soucieux du bien-être des animaux. Et ils sont nombreux à manifester de vives inquiétudes sur le sort réservé aux dauphins, orques, marsouins mais aussi otaries ou phoques exploités dans les delphinariums.
Parallèlement, le monde scientifique alerte également sur la captivité de ces animaux marins. Selon lui, ceux-ci sont intelligents et dotés de capacités cognitives développées. Leur détention dans un milieu clos pour le seul divertissement du public, alors qu’ils sont habitués à parcourir plusieurs centaines de kilomètres, peut dès lors s’apparenter à l’enfermement d’un humain dans une cellule de prison.
C’est pourquoi, sur proposition de Bernard Clerfayt, ministre bruxellois du bien-être animal, le gouvernement a adopté en première lecture un projet d’ordonnance visant à interdire la détention de cétacés et pinnipèdes (otarie et phoque) sur le territoire bruxellois.
« En interdisant la détention de cétacés et autres mammifères marins, je vise aussi l’impossibilité d’établir un parc aquatique sur le territoire bruxellois. Les impacts négatifs de la captivité de ces animaux sur leur santé physique et mentale sont connus depuis longtemps. Et nombreux sont les pays qui ont déjà adopté une législation très protectrice des animaux marins. Encore une fois, nous devons repenser notre relation aux animaux. Prenons-nous réellement du plaisir à voir ces animaux sauter dans l’eau contre quelques poissons ? Est-ce cette image d’animaux-esclaves que nous voulons véhiculer auprès de nos enfants ? », s’interroge le ministre bruxellois.
Le projet d’ordonnance doit maintenant être soumis à l’avis de Brupartners et du Conseil d’état.