Un bébé orque mâle nommé Toa a été secouru après s’être échoué sur des rochers près de Wellington, le 11 juillet. Des vétérinaires et de nombreux bénévoles prennent soin de lui mais, étant donné son jeune âge, il est impératif de retrouver sa famille avant de le relâcher.
Le compte à rebours est lancé pour retrouver la famille de Toa, une orque mâle âgée de quatre à six mois que sa famille n’a pas pu sauver, car elle est échouée sur des rochers à proximité de la capitale néo-zélandaise, Wellington.
L’orque a été secourue par la police maritime, soignée et placée dans un enclos spécialement conçu pour elle. Le département de la conservation (DOC) ainsi qu’une centaine de bénévoles se relayent vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour s’occuper d’elle, rapporte le New Zealand Herald dans la vidéo.
Efforts collectifs
Les efforts menés pour sauver Toa et retrouver sa famille sont considérables. Les habitants de tout le pays sont appelés à contacter le DOC dès qu’ils aperçoivent des orques dans l’océan. Parallèlement, les vétérinaires, ainsi qu’Ingrid Visser, l’unique titulaire d’un doctorat spécialiste des orques néo-zélandaise dans le pays, entraînent Toa pour essayer de lui apprendre à appeler les siens, dans l’espoir qu’ils l’entendent et viennent à sa rescousse.
Mis à part quelques maux d’estomac et du stress, Toa se porte bien, selon les vétérinaires. Mais il est urgent de la relâcher avec sa famille, étant donné son jeune âge. Néanmoins, certains spécialistes comme Karen Stockin, biologiste marine, estiment qu’il n’existe plus que deux options : la captivité à vie ou l’euthanasie.
L’espoir de retrouver son habitat naturel
Deux options qui ne conviennent pas à Ingrid Visser, qui préfère garder espoir et se concentrer sur le bien-être du cétacé.
De son côté, Ian Angus, responsable des espèces marines du DOC, a déclaré que, même si l’opération entre dans une “phase délicate”, la priorité à ce jour reste de retrouver la famille de Toa, dont le nom signifie en maori “fort et courageux”.