Les cétacés n’ont rien à faire en bassin… !

Pourquoi ?

Tout simplement parce que, aussi grands qu’ils puissent être, les bassins de captivité ne répondent en rien aux besoins physiologiques des cétacés.

NON, les dauphins ne sont pas « heureux » en bassin pas plus que vous ne le seriez si vous étiez enfermé dans une chambre de 15m² en dépit d’éventuels bons soins qui vous seraient prodigués.

 

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Le saviez-vous ?

Sur la saison de chasse 2017/2018 à Taïji, au Japon, il a fallu capturer 919 dauphins pour en exporter 106 dans les delphinariums ayant passé commande, 614 jugés « sans valeur marchande » pour l’industrie de la captivité ont été massacrés pour la consommation alimentaire.

Ne vous rendez pas complices de ces massacres, boycottez les usines de spectacles à dauphins !

 

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Quelques chiffres évocateurs :

  • Le traumatisme lié au changement d’environnement, lors de l’arrivée en bassin, multiplie le taux de mortalité du dauphin par 6.
  • 1400 tours de bassin sont nécessaires à une orque pour parcourir la même distance qu’en milieu naturel chaque jour.
  • En milieu naturel, un dauphin passe 80% de son temps sous la surface où il déploie un répertoire comportemental très varié (socialisation, chasse, accouplement etc…) alors qu’en captivité il est indispensable de le maintenir en surface pour les shows donc de le priver de toute stimulation en immersion.
  • accidents mortels – provoqués par des orques captives sur des humains – ont été recensés à ce jour contre en milieu naturel. La captivité altère le comportement « normal » du cétacé ; l’agressivité non contrôlée, notamment chez les orques adolescentes ou dominantes, même nées en captivité, peut les amener à adopter des comportements violents envers les dresseurs.
  • 1,3 million : c’est le nombre de visiteurs annuels déclaré pour le Marineland d’Antibes. 1,3 million de personnes qui pensent probablement avoir participé à la protection des cétacés en payant pour fréquenter un tel établissement … Cette confusion est parfaitement entretenue par l’industrie de la captivité.
  • 40€, c’est le prix qui vous sera demandé par l’association Al Lark pour aller observer des dauphins libres dans La Manche.

 

Si les delphinariums ferment, que faire des cétacés captifs ?

Le dressage en bassin consiste à briser la nature même de l’animal et à le rendre totalement dépendant, pour la nourriture notamment. C’est pourquoi, il n’est pas envisageable de libérer tous les cétacés captifs ; en revanche, nous demandons à ce que les orques et dauphins – jugés non réhabilitables – soient placés en « lagon de retraite », baies fermées en milieu naturel où on ne leur imposera plus de « performances artistiques ».

La nature complexe des cétacés ne peut être appréhendée en bassin, en fermant les yeux sur la souffrance imposée aux cétacés captifs nous nous rendons complices d’une industrie lucrative et létale…


Pour aller plus loin…

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« The Cove, la Baie de la Honte » – oscarisé en, 2010 produit en France par Luc Besson. Ce documentaire, dont le personnage principal – Ric O’Barry – est un ancien dresseur de dauphins, lève le voile sur la chasse annuelle au dauphin au Japon pratiquée avec la complicité de l’industrie de la captivité.

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« Blackfish, l’Orque Tueuse » (2013), le film qui fait plonger SeaWorld, revient sur l’histoire de Tilikum – orque capturée en milieu naturel et détenue par SeaWorld – impliquée dans le décès de 3 personnes. Plusieurs anciens employés de l’industrie de la captivité y livrent de bouleversants témoignages.

 

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