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Réseau-Cétacés – association Loi 1901, à but non lucratif – existe depuis 1989, il s’agit donc de la plus ancienne structure dédiée à la protection des cétacés du paysage associatif français.
L’association est aujourd’hui l’une des principales sources d’information mise à la disposition du public concernant les Cétacés. Scientifiques, étudiants, associations, pouvoirs publics, médias, personnalités du monde de la mer et passionnés de toutes sortes font partie de ce réseau.
Sur le site, découvrez l’actualité des Cétacés dans le monde, l’environnement marin, l’éco-tourisme, les publications scientifiques… Mais également les offres d’emplois et de stages, une bibliographie exhaustive, l’agenda des conférences et événements artistiques, les coordonnées de nos homologues français et internationaux…
En plus de sa mission d’information, Réseau-Cétacés s’implique également de manière active dans la protection des Cétacés, et ce par le biais d’un travail en collaboration avec le monde entier destiné à faire rebondir l’information et à mobiliser le public.
Réseau-Cétacés bénéficie d’une certaine notoriété due à son ancienneté dans le paysage associatif, à sa couverture médiatique et ses actions récurrentes.
Les actions de Réseau-Cétacés sont entre autres :
- d’intervenir dans les réunions internationales, auprès des médias, des collectivités etc… pour mobiliser l’opinion lorsqu’une menace pèse sur les Cétacés ou leur environnement ou afin de diffuser une information importante.
- de mettre sur pied des campagnes afin de convaincre les gouvernements de renoncer aux pêches non sélectives et de soutenir des programmes de pêche en harmonie avec le milieu marin.
- le suivi régulier des dauphins dits « ambassadeurs », « Dony/Randy » & « Jean-Floc’h », la diffusion de l’information à leur sujet au public et aux autorités et la gestion des problèmes inhérents aux particularités de ces deux dauphins.
- la mise en place d’une vaste campagne de sensibilisation à la condition des cétacés captifs dans le but de mettre un terme définitif à leur capture, d’obtenir la fermeture ou la reconversion des delphinariums* et le placement des dauphins et orques captifs au sein de sanctuaires ; et d’obtenir l’interdiction de toute nouvelle ouverture de delphinarium.
* 4 delphinariums en France : le parc Astérix (Plailly, 60), Planète Sauvage (Port Saint Père, 44), Marineland (Antibes, 06) & le Dolphin Center de l’hôtel Beach Comber (Moorea, 98).
- de mettre en place un plan d’action afin de lutter contre les massacres de cétacés perpétués notamment au Japon, où 23000 petits cétacés sont mis à mort chaque année ; et ce, avec la complicité des delphinariums.
Notre équipe souhaite établir un dialogue global autour de la protection des cétacés et a opté pour un discours et des actions pédagogiques et tente, au maximum, de sensibiliser par le « beau » : c’est en montrant l’incroyable beauté du spectacle qu’offre les cétacés en milieu naturel que nous réussirons à convaincre les générations actuelles et futures de protéger la Faune marine… !
Depuis 2005, Réseau-Cétacés s’implique également auprès de deux associations à vocation humanitaire : Nat Association et DEFI lesquelles s’occupent respectivement de l’enfance défavorisée en Thaïlande et des jeunes adultes malades.
En 2015, nous avons créé deux collectifs :
- le collectif « Pour Une France Sans Delphinarium » qui regroupe des actions de sensibilisation à la condition des cétacés captifs.
- le collectif « Sea U in Paris » qui se déplace dans des endroits fréquentés de Paris pour réunir les passants, locaux et touristes, autour de tables d’information.
A l’origine de Réseau-Cétacés : l’Appel pour les Baleines
L’Appel pour les Baleines a été lancé en novembre 1989 par les fondateurs de Réseau-Cétacés, Katia Kanas et Hugo Verlomme afin de mobiliser l’opinion publique pour la cause des baleines. L’Appel pour les baleines fut signé par plus de 10 000 personnes en France, en Belgique et en Suisse, dont près de 150 personnalités scientifiques, politiques et artistiques demandant l’arrêt de la chasse baleinière commerciale et l’interdiction des filets dérivants :
« APPEL POUR LES BALEINES »
LA MER SE TROUVE EN CE MOMENT-MÊME CONFRONTEE A UN GENOCIDE UNIQUE DANS SON HISTOIRE. LOIN DES YEUX ET DES CAMERAS, DES POPULATIONS ENTIERES DE BALEINES ET DE DAUPHINS SONT ANEANTIES.
D’immenses filets dérivants sont en train de désertifier radicalement des régions entières de la mer, dans le Pacifique, l’Atlantique et plus récemment, en Méditerranée où l’arrivée de ces filets constitue une catastrophe pour les derniers cétacés.
Chaque jour, dans l’Est du Pacifique tropical, des centaines de dauphins meurent dans les filets des thoniers.
En Juillet 1990, la Commission Baleinière Internationale devra évaluer les résultats du moratoire sur la chasse commerciale, adopté sous l’impulsion de la France en 1982. Il n’est pas impossible que, sous la pression des Japonais et des Norvégiens, le moratoire soit levé et que la chasse reprenne de plus belle.
NOUS DEMANDONS AUX INSTANCES CONCERNEES, NATIONALES ET INTERNATIONALES, DE PRENDRE D’ URGENCE LES MESURES ADEQUATES POUR LA PROTECTION DES CETACES, ET EN PARTICULIER :
- Interdire l’usage des filets dérivants et les captures de dauphins par les flottes thonières.
- Inclure dans la Convention Baleinière Internationale tous les cétacés susceptibles d’être chassés.
- Maintenir un moratoire total sur la chasse baleinière commerciale
L’Appel pour les Baleines et la liste des signataires ont été remis au Premier Ministre Michel Rocard, au ministre de l’environnement Brice Lalonde, au Commissaire Européen des Pêches à Bruxelles Manuel Marin, aux délégués de la Commission Baleinière Internationale, et aux députés de l’Assemblée Nationale au cours de l’année 1990. Cette même année est née l’idée de créer association « Réseau-Cétacés » pour continuer à transmettre des informations à la suite de cet appel.