C’était le sommet de tous les dangers pour les baleines : celui de la Commission Baleinière Internationale, réunissant 83 pays à Florianopolis, au Brésil.

Toujours plus de pêche ?

C’est la Commission Baleinière Internationale qui, en 1986, avait fait signer un moratoire interdisant la pêche commerciale de baleines. Sauf que cette année, le Japon a tenté d’y mettre un terme.

Le 10 septembre 2018, le ministre de l’Agriculture japonais Masaaki Taniai a ainsi déclaré que dans le monde, « des communautés considèrent la chasse à la baleine comme un élément important de leur subsistance, de leur culture et de leurs traditions ». Lors du sommet, le pays a demandé l’instauration de quotas de pêches commerciales pour des espèces dont les populations sont jugées suffisantes, comme les baleines de Mink. Cette année au Japon, 333 de ces baleines ont été pêchées dans le cadre de pêches que le pays affirme être scientifiques.

Pas de sanctuaire pour les baleines

Mais, cette proposition a été refusée au vote. La sénatrice australienne Anne Ruston a ainsi justifié la décision en s’appuyant notamment sur les « nouvelles pressions telles que le changement climatique, les collisions avec les navires, les débris marins et les prises accidentelles qui constituent des menaces supplémentaires pour le rétablissement et la survie des populations de baleines ».

Le 11 septembre, un autre vote a été bloqué. Celui portant sur la création d’un sanctuaire pour les baleines de 20 millions de kilomètres carrés dans l’Atlantique Sud. Ce projet, discuté depuis plus de 20 ans, a entre autres été bloqué par le Japon, l’Islande et la Norvège.

Pas moins d’une cinquantaine d’espèces de cétacés étaient concernées par cette proposition.

Source : France Tv Info – Publié le 14 septembre 2018

 

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