5 notions éco-citoyennes pour protéger l’Océan & les Cétacés…

Par Réseau-Cétacés.

Savez-vous que la 1ère cause de mortalité des cétacés est liée directement ou indirectement à l’activité humaine ?

Captures pour les delphinariums, prises accidentelles dans les filets de pêche, pollution… sont autant de facteurs qui menacent les cétacés, et la faune aquatique plus globalement, et les océans.

Mais surtout, savez-vous qu’il est possible et très simple, au quotidien, de réduire l’impact de nos activités et ainsi de préserver la vie aquatique ?

Réseau-Cétacés vous explique comment en 5 points…

1 – Choisir le poisson que l’on consomme…

Constat : 4900 tonnes de poisson sont pêchées chaque seconde dans le Monde… La surpêche représente, notamment, une double menace pour les cétacés : elle les prive de leurs propres ressources alimentaires et les piège dans ses filets…

 

Solution : la Fondation GoodPlanet a développé l’application « Planet Ocean » pour informer les consommateurs sur les espèces marines les moins menacées et encourager une pêche durable.

Pédagogique et pratique, l’appli « Planet Ocean » répertorie 100 espèces de poissons, coquillages et crustacés selon leur provenance, l’état de leur stock et leurs techniques de pêche. Elle guide le consommateur dans ses choix en l’aidant à identifier les espèces gérées durablement.

2 – Gérer ses déchets…

Constat : chaque jour, 8 millions de tonnes de déchets finissent dans la plus grande poubelle des sociétés modernes : l’Océan.

Étouffement de mammifères marins, asphyxie des océans et danger pour l’Homme, cette pollution a de nombreuses conséquences néfastes sur l’environnement. Seule une réduction à la source permettra de lutter durablement et efficacement contre cette catastrophe. – Source : surfrider.eu

Savez-vous que 80 % environ des pollutions marines sont d’origine terrestre ?

klbn

Voir également : La pollution de l’océan Pacifique en déchets plastiques provoque la mort de milliers d’albatros chaque année aux iles Midway

 

Solutions : il est donc vital que chacun se responsabilise en limitant ses déchets et en les jetant aux endroits prévus à cet effet.

Des actions de ramassage des déchets sur la plage mais également des opérations de collecte en ville sont régulièrement organisées, notamment par surfrider-paris.fr qui propose même un accompagnement à l’organisation de collectes près de chez soi.

Pensez également à trier et à recycler vos déchets (un sac plastique doit être « multi-usages »), à privilégier les produits de consommation qui ne sont pas sur-emballés et à acheter en « vrac ». Et… « exit » la vaisselle jetable 🙂

 

3 – Entretenir sa maison et sa beauté au naturel…

Constat : les océans subissent actuellement une grave menace du fait des microplastiques qui y sont déversés…

Ces micro-particules de plastique sont si petites qu’elles ne sont pas filtrées par les systèmes d’épuration des eaux usées et voyagent donc directement de notre lavabo aux rivières et fleuves pour finir dans les océans. Elles sont responsables de l’accumulation de plastique dans les milieux marins qui est très dommageable pour l’environnement et elles participent ainsi à la création de la grande soupe de plastique que sont en train de devenir nos océans. – Source : blog.sinplastico.com

Les microplastiques sont présents notamment dans nos cosmétiques et dans nos produits ménagers…

Plus d’infos sur les microplastiques : Micro-plastiques : l’accablant constat de l’Expédition Tara

Solutions :

  • Bien lire les étiquettes des produits que l’on achète, éviter les composants suivants ou, plus simplement, privilégier les produits bios ou, dans les supermarchés traditionnels, porteurs de la mention « Impact réduit sur la vie aquatique » :

Le polyéthylène (PE).
Le polypropylène (PP).
Le polyéthylène glycol, souvent listé comme PEG- suivi d’un numéro PEG-32.
Le polymethyl méthacrylate (PMMA).
Le polyterphtalate d’éthylène (PET).

  • Fabriquer soi-même ses produits cosmétiques et d’entretien ménagers : c’est simple et pas couteux du tout 🙂

Pour la partie « cosmétique », nous vous conseillons l’excellent site aroma-zone.com et ses « recettes maison et économiques » à faire vous-mêmes, ainsi que les boutiques Lush qui vendent des produits fait-main finis.

Pour la partie « produits ménagers », là encore, Aroma Zone, propose des ateliers pour apprendre à entretenir sa maison au naturel.

Pas le temps de participer à un atelier ? Pas de souci, vous trouverez, sur la toile, des fiches techniques vous permettant de fabriquer facilement les produits d’entretien les plus courants. Voir, par exemple, compagnie-des-sens.fr, et jugez par vous-même de la simplicité de fabrication.

Réaliser ses produits soi-même c’est sympa, économique et, en plus de préserver la vie marine et terrestre, vous contribuerez aussi à réduire les tests sur les animaux pratiqués par l’Industrie… !

Attention également au choix de votre crème solaire… :

Chaque seconde, 0.8 litres de crème solaire sont dilués dans les océans du Monde, soit 25000 tonnes par an. La crème solaire tue le corail en seulement 48H… Il est donc important de privilégier les crèmes portant la mention ‘respectueuse de la faune et de la flore marine’.

Quelques suggestions de crèmes solaires : produits finis, des cosmétiques solaires éco friendly ou, à fabriquer soi-même, via la fiche technique Aroma Zone.

 

4 – Ne pas se rendre en delphinarium…

Constat : à l’heure actuelle, plus de 2000 cétacés (grands dauphins, orques, bélugas, marsouins etc…) sont détenus dans près de 350 delphinariums dans le Monde… L’approvisionnement des bassins se fait, notamment, lors de la chasse aux petits cétacés qui se déroule au Japon, tous les ans, entre septembre et mars… Durant ces opérations de chasse, plusieurs milliers de petits cétacés périssent. C’est grâce à l’apport financier des delphinariums que ces chasses perdurent car l’industrie de la captivité profite des battues pour sélectionner des spécimens à exporter en bassins de captivité… Ceux qui ne sont pas sélectionnés sont relâchés en mer, traumatisés… ou finissent sur les étals des bouchers pour la consommation alimentaire.

Solution : ne pas se rendre en delphinarium –> vidons les gradins pour vider les bassins… ! Si le public boude les delphinariums, il n’y a plus aucune raison d’enfermer des cétacés. Faute de public, un delphinarium de Finlande a fermé ses portes en 2015. Il est possible d’observer des cétacés tout le long du littoral français alors préférons le spectacle grandeur nature d’autant que ça ne coûte pas plus cher qu’une entrée en delphinarium. Voir à ce propos : Rencontrer les cétacés en milieu naturel…

5 – Partageons nos astuces…

Vous avez vos propres astuces éco-citoyennes ? Partagez-les avec notre équipe et aidez-nous à compléter cet article.

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le 🙂

Version pdf de l’article

Les Océans représentent 70% de la Planète… Protéger Baleines & Dauphins, c’est aussi protéger l’Humanité…

Alors, restons connectés…

Réseau-Cétacés

facebook.com/reseaucetaces

twitter.com/ReseauCetaces

instagram.com/reseau.cetaces

Vous pouvez également aider Réseau-Cétacés à éditer cette brochure (sur papier recyclé :)) en faisant un don. Merci… !

 

 

© Réseau-Cétacés – Photo de Une & dauphins : Réseau-Cétacés

Loading...